Alexandra Cousteau raconte ses 10 jours d’expédition

Gatineau, le 23 septembre 2013 ‒ Alexandra Cousteau et son équipe de l’expédition Blue Legacy viennent de recueillir d’importantes données durant leur périple cinématographique de 10 jours sur la rivière des Outaouais, lequel a pris fin ce dimanche 22 septembre.
La petite-fille de l’explorateur marin Jacques-Yves Cousteau s’est déplacée en canot, en kayak et en rafting. Son équipe et elle ont réalisé 43 entrevues ‒ d’une communauté québécoise à l’autre ‒ sur les 2 396 km parcourus jusqu’à présent dans le cadre de leur mission. « Au final, cette rivière appartient à toutes ces communautés qui veulent que leurs voix, leurs espoirs et leurs rêves soient entendus. Leurs inquiétudes, leurs espoirs, les préoccupations qu’elle suscite sont garants de son avenir », explique-t-elle.
Alexandra Cousteau et son équipe de tournage sont arrivés à Ottawa le 11 septembre afin de réaliser trois courts documentaires sur la rivière des Outaouais : le premier sur la qualité de l’eau, le deuxième sur l’impact des barrages sur la biodiversité, le troisième sur les conséquences d’un manque de leadership commun sur sa gestion. La production de ces documentaires est une initiative de Mission Rivière, triple collaboration entre Blue Legacy International, l’organisme sans but lucratif à la défense de l’eau de Mme Cousteau, la Fondation de Gaspé Beaubien et Sentinelle Outaouais.
Outre quelques récits plus personnels tels que la traversée sur un des affluents de l’Outaouais en compagnie de Skip Ross, sage algonquin qui raconte notamment qu’il pouvait boire l’eau de la rivière il y a 70 ans, Mme Cousteau témoigne aussi des sensations fortes et de l’adrénaline que lui a procuré ce périple. « Le rafting demeure un excellent moyen de découvrir cette rivière et de se l’imaginer avant la construction de tous les barrages qui l’ont rendue plus docile, dépourvue de rapides qu’elle est maintenant », dit-elle.

Défenseurs et défis

La rivière des Outaouais compte certainement ses défenseurs, mais elle fait face aussi à bien des défis. Par exemple, la réduction des déversements d’égouts de 65 % ces cinq dernières années est remarquable, tout comme l’est l’initiative de la ville d’Ottawa de poursuivre cette politique de réduction. « Que cette ville veuille réduire à zéro ses déversements m’impressionne vraiment », explique Alexandra Cousteau. « J’aime ce type d’engagement, celui de toujours chercher à améliorer la qualité d’un cours d’eau. »
Néanmoins, la santé de la rivière est mise à l’épreuve par plusieurs juridictions. En effet, sa gestion est soumise à 200 règlements qui ne lui rendent pas toujours service. « La question de la rivière des Outaouais demande une collaboration de tout un chacun, en dépit de nos différences de langue, de cultures et de gestion. Elle exige un travail conjoint et tout semble indiquer qu’une volonté d’y arriver se manifeste. »
Le 14 septembre,  durant l’expédition, Alexandra Cousteau a rejoint Sentinelle Outaouais et Dominique Monchamp de la Fondation de Gaspé Beaubien pour la journée de surveillance de la qualité de l’eau.
Les bénévoles de Sentinelle Outaouais ont testé l’eau de la rivière simultanément de Témiscaming à Hawkesbury. Cette initiative est la suite du programme où des observateurs bénévoles ont pris durant tout l’été des échantillons d’eau dans divers endroits.
« L’objectif de ce programme de surveillance est de fournir aux communautés, au moment opportun, de l’information sur la qualité de leur tronçons de rivière, information simple à comprendre mais (et étonnamment) difficile à obtenir, parfois impossible à trouver », affirme Meredith Brown, directrice exécutive de Sentinelle Outaouais. « Non seulement s’agit-il d’impliquer les diverses communautés dans la protection de la rivière, mais aussi de leur expliquer ce qu’elle contient. »
Les données de Sentinelle Outaouais, additionnées aux informations des riverains observateurs, dressent un portrait encourageant de la santé de ce cours d’eau, mais d’autres données, affirme Mme Brown, demeurent préoccupantes. En effet, deux rapports récents rapportent une prolifération d’algues bleu vert toxiques et la présence de centaines d’abeilles mortes flottant près de l’embouchure d’un de ses affluents. « Cet examen fourni par la nature, souligne Mme Brown, ne remplace certainement pas l’expérimentation scientifique rigoureuse nécessaire mais, vu le manque d’information de base sur la qualité de l’eau, c’est encore mieux qu’absolument rien.»
Ce périple complète la troisième étape du projet Mission Rivière, financé par la quatrième génération de la famille de Gaspé Beaubien.

Adèle Michon est nommé directrice des opérations pour le Québec

Gatineau, le 23 septembre 2013 – La Fondation de Gaspé Beaubien, en collaboration avec ses partenaires Sentinelle Outaouais et Blue Legacy International, a le plaisir d’annoncer la nomination d’Adèle Michon au sein de Sentinelle Outaouais à titre de directrice des opérations pour le Québec dans le cadre du projet Mission Rivière, qui vise à mobiliser les communautés locales et l’ensemble de la population du Québec pour la protection de la rivière des Outaouais, l’un des cours d’eau les plus importants au Canada. Mme Michon aura comme mandat de représenter Sentinelle Outaouais au Québec et de mobiliser les citoyens, décideurs, gouvernements et municipalités autour d’une vision commune pour l’avenir de la rivière afin d’en faire, pour le bien de tous, un affluent sain et durable sur le plan écologique.
Détentrice d’un baccalauréat en environnement et développement durable de l’Université McGill et d’une maîtrise en géographie de l’Université Carleton, Adèle Michon possède une excellente compréhension des enjeux liés à la protection des cours d’eau ainsi qu’en gestion de projet avec des organismes à but non lucratif. Elle a su cumuler une expérience enviable en Amérique latine, notamment au Panama, au Costa Rica et au Mexique et plus récemment coordonné les consultations publiques régionales sur la création d’aires protégées en Outaouais pour la Conférence régionale des élus de l’Outaouais.
« Afin de sensibiliser la population du Québec à l’importance de veiller à la santé et à la préservation de la Rivière Outaouais et à la nécessité d’en assurer la gouvernance pour garantir sa préservation, nous devions nous assurer que Sentinelle Outaouais se donne les moyens  une meilleure représentation dans la province », souligne Dominique Monchamp, directrice générale de la Fondation de Gaspé Beaubien. « La création de ce poste permanent de direction des opérations pour le Québec constitue la première étape afin d’atteindre nos objectifs et le profil d’Adèle Michon correspond en tous points à celui que nous recherchions afin de le combler. »
« Nous sommes ravis d’accueillir Adèle au sein de notre équipe puisqu’elle viendra équilibrer nos efforts de représentation sur le territoire desservi par la Rivière des Outaouais», ajoute Meredith Brown, directrice de Sentinelle Outaouais. « Une présence accrue au Québec nous permettra de mieux mobiliser les décideurs clés et de rallier tous ceux et celles qui ont à cœur ce cours d’eau majeur qui alimente notamment l’ensemble de la population montréalaise sur une base quotidienne, un fait encore méconnu de plusieurs. »

Mission Rivière

Les trois jeunes philanthropes de la quatrième génération de la famille de Gaspé Beaubien ont pris part en août dernier à une expédition sur la rivière pour mieux comprendre comment ils pourront faire la différence et devenir des porte-parole engagés pour Mission Rivière. Du 11 au 21 septembre 2013,
l’équipe de Blue Legacy, dirigée par Alexandra Cousteau, a effectué une expédition sur la rivière afin de réaliser trois courts documentaires sur des sujets bien définis, soit la qualité de l’eau de la rivière, l’impact des barrages sur la biodiversité et l’impact sur la rivière du manque de gouvernance concertée. Ces documentaires seront d’excellents outils pour constater l’état de la rivière et démontrer aux citoyens son importance pour le Canada.
Une tournée d’un an sera ensuite organisée en 2014 pour rencontrer les personnes dont les gestes et les décisions peuvent influer directement sur l’état de la rivière. Les jeunes de la famille de Gaspé Beaubien, Alexandra Cousteau et les représentants de Sentinelle Outaouais qui seront de cette tournée auront comme mission de s’informer d’abord des enjeux et des préoccupations de ces intervenants pour ensuite établir un dialogue avec eux afin de voir comment chacun peut contribuer à améliorer l’état de la rivière. Ce projet prendra fin lors du deuxième Sommet de la rivière des Outaouais en 2015 qui rassemblera en un même lieu tous les décideurs et citoyens dont les activités peuvent avoir des répercussions sur la rivière afin qu’ils déterminent ensemble un mode de gouvernance adéquat et concerté, appuyé d’un plan stratégique adopté par la majorité des intervenants.

La Fondation de Gaspé Beaubien

La Fondation de Gaspé Beaubien, fondation familiale privée fondée en 1990 par Nan-B et Philippe de Gaspé Beaubien II, préconise une approche de philanthropie entrepreneuriale. Elle s’investit activement dans des projets porteurs susceptibles de croître et de devenir rentables plutôt que d’offrir seulement des dons. Forte d’une vaste expérience dans le domaine des affaires ainsi que d’un réseau de contacts établi localement et internationalement, la famille de Gaspé Beaubien choisit des projets pouvant inciter les individus et les organisations à soutenir le développement social durable.
Pour toute information sur la participation de la Fondation de Gaspé Beaubien au projet Mission Rivière, veuillez communiquer avec :
Josée Massicotte
Relationniste
Fondation de Gaspé Beaubien
514 388-0169
massicottejosee@videotron.ca

Alexandra Cousteau dirigera une expédition sur la rivière des Outaouais

L’organisme Blue Legacy est enchanté de revenir au Canada le 12 septembre 2013 pour explorer et filmer la rivière des Outaouais, cœur écologique et culturel de l’Est de l’Ontario et de l’Ouest du Québec. Il le fera dans le cadre de Mission Rivière, une initiative conjointe de Blue Legacy International, organisme sans but lucratif d’Alexandra Cousteau voué à la protection de l’eau, de la Fondation de Gaspé Beaubien et de Sentinelle Outaouais.
La Fondation de Gaspé Beaubien finance Mission Rivière, qui se veut une initiative en plusieurs étapes ayant pour objectif de mobiliser des politiciens, des dirigeants influents, des collectivités locales et toute la population du Québec pour la protection de la rivière des Outaouais, l’une des plus importantes rivières au Canada. À l’occasion de cette initiative, Alexandra Cousteau dirigera une expédition sur la rivière des Outaouais dans le but de raconter l’histoire de ce cours d’eau figurant parmi les plus beaux au pays et d’expliquer comment le gouvernement et les citoyens déploient des moyens innovateurs pour assurer son avenir sain et durable. « Impossible d’effacer de notre mémoire la splendeur de jadis de la rivière des Outaouais », mentionne Meredith Brown, de Sentinelle Outaouais. « Un projet à la fois, une action à la fois, nous travaillons à l’atteinte de nos grands objectifs.»

Trois courts-métrages

Alexandra Cousteau et son équipage passeront dix jours sur place à tourner trois courts métrages, respectivement sur la qualité de l’eau, la biodiversité et la gouvernance du cours d’eau – ainsi que sur les gens qui défendent ces causes.
« La façon dont les citoyens prennent en charge la situation en proposant et en adoptant des solutions pour assurer l’avenir sain de cette rivière nous a convaincus de visiter la région », explique Alexandra Cousteau, petite-fille du grand explorateur océanographique Jacques Yves Cousteau. « C’est extraordinaire de voir une collectivité veiller à la protection de ses ressources en eau douce, et nous sommes ravis de pouvoir communiquer cette histoire à un public élargi. »
Qu’ils se reflètent par la volonté du secteur public à améliorer l’infrastructure riveraine vieillissante  ou des programmes de surveillance mis sur pied par les citoyens, la sensibilisation et le sentiment d’urgence à l’égard des enjeux touchant l’eau de la rivière sont grandissants dans les collectivités du Québec et de l’Ontario. La mobilisation des Canadiens pour restaurer cette source d’eau douce cruciale constitue un modèle et une inspiration qui vont bien au-delà des 200 municipalités approvisionnées par la rivière des Outaouais. Il suffit de porter un regard de l’autre côté de la frontière, aux États-Unis, où 850 milliards de gallons d’eaux usées non traitées et d’eaux pluviales sont déversés chaque année dans les cours d’eau , pour voir la nécessité de développer et de communiquer des approches fructueuses de préservation de la qualité de l’eau.

Barrages et hydroélectricité

Dans la même optique, l’équipage explorera des façons de construire des barrages hydroélectriques sur la rivière sans compromettre sa biodiversité aquatique. On dénombre environ 2 350 barrages hydroélectriques en Amérique du Nord , selon la National Hydropower Association, et 596 au Canada, d’après les chiffres d’Environnement Canada . Dans ce contexte, l’équilibre entre le développement durable favorable à la biodiversité et la satisfaction des besoins en énergie d’une population grandissante et des entreprises qui la servent devient un enjeu complexe et évolutif. L’équipage de Blue Legacy cherchera à présenter des exemples probants qui témoignent d’une collaboration réussie entre divers intervenants et de l’application de solutions innovatrices pour atteindre et maintenir ce fragile équilibre.
L’intervention des riverains pour assurer l’avenir durable du cours d’eau est un sujet qui interpelle les gens de Blue Legacy. « L’eau est une source de vie essentielle et, pour la première fois de l’Histoire, les gens se la réapproprient », s’enthousiasme Alexandra Cousteau. « C’est un grand bonheur pour nous d’avoir l’occasion de raconter ce qui se passe dans la région de la rivière des Outaouais. » Par le travail de scientifiques passionnés, de représentants gouvernementaux dévoués ou d’individus bénévoles, la collectivité riveraine des Outaouais s’est mobilisée en vue de restaurer et de préserver cette ressource indispensable à la vie, à la santé et à l’activité commerciale que constitue leur cours d’eau.
Alexandra Cousteau et Blue Legacy commenceront à tourner dans la région d’Ottawa le 12 septembre 2013. Il est possible de se tenir au courant du travail de l’équipage sur le terrain depuis le site www.AlexandraCousteau.org, ou encore de suivre le fil de ses aventures sur Facebook, Instagram et Twitter.
Médias :
Josée Massicotte
Courriel : massicottejosee@videotron.ca
Téléphone : 514-388-0169

Philippe de Gaspé Beaubien IV – Jour 4/4 interview rapide

Question : Quel a été ton moment fort de la journée?
Aujourd’hui, mon moment favori ressemble à celui d’hier. C’est lorsque nous faisions de la descente en eau vive. Nous avons rejoint un point où les rapides nous permettaient de sortir des canoës et de dériver sur nos dos. J’ai simplement apprécié le moment. C’était magnifique et vraiment spécial.
Question : Quel a été ton plus grand défi aujourd’hui?
Je crois que le plus difficile a été de défaire notre campement à temps après nos nuits de camping. Nous devions être certains de n’avoir rien oublié et que tout soit bien rangé afin de nous assurer de pouvoir rentrer à la maison tout de suite après le rafting. J’ai perdu mon collier et mes lunettes, cela a intensifié mon désir de ne rien oublier.
Question : Qu’as-tu appris sur la rivière aujourd’hui?
Je ne savais pas qu’il y avait autant de rapides sur la rivière. Comme je l’ai déjà dit, je croyais qu’il s’agissait d’une longue rivière clame. Mais en parcourant toutes ces rapides, j’ai pensé qu’elle pouvait être sauvée par le tourisme. Nous pourrions utiliser le tourisme comme levier pour sensibiliser les gens à la préservation de la rivière. C’est une excellente façon d’aider la rivière.
Question : Quelles sont les leçons ou les impressions que tu gardes de ce long périple?
Je dois dire que la rivière des Outaouais n’est pas simplement une rivière. Elle est reliée à plusieurs autres choses. J’ai appris, avec les tribus des premières nations, qu’il y a un cercle de la vie qui nous relie à la nature et à la rivière. Cette dernière ne nous aide pas seulement en nous donnant de l’eau potable, mais elle nourrit également la végétation et les animaux qui créent les écosystèmes. Nous sommes tous reliés à la rivière.

Aidan Mattrick – Jour 4/4 interview rapide

Quel a été ton moment fort de la journée?
Mon moment favori a certainement été lorsque nous avons réussi à traverser les rapides en eau vive. Cela n’a pas été facile et nous avons eu un grand sentiment d’accomplissement lorsque nous avons complété la traversée.
Quel a été ton plus grand obstacle aujourd’hui?
Nous avons eu du mal à être prêts à temps. La préparation du matériel a été longue, mais heureusement nous avons réussi. C’était la meilleure journée de descente en eau vive que nous ayons eu.
Qu’as-tu appris sur la rivière aujourd’hui?
Encore aujourd’hui, j’ai découvert à quel point la rivière est précieuse, non seulement pour la communauté, mais également pour la vie et la faune qu’elle abrite. Elle n’offre pas seulement de l’eau potable, mais également plusieurs activités et attractions amusantes. Je dois admettre que ce voyage a changé ma vie. J’ai ressenti un bonheur profond et réel lors de mes excursions sur la rivière. Cela m’a reconnecté avec la nature et je crois que les gens doivent s’efforcer davantage à découvrir la nature.
Quelles sont les leçons ou les impressions que tu gardes de ce long périple?
Le voyage a été incroyable. Cela m’a fait comprendre tous les discours sur la rivière des Outaouais. Il faut vivre la rivière, en faire l’expérience pour réellement comprendre. J’ai aussi été surpris par l’accueil chaleureux qui nous a été réservé. Lorsque les gens ont su que nous venions pour changer les choses et protéger la rivière, ils nous ont ouvert les bras et nous ont partagé leurs histoires. Cela nous a donné, à moi et à mes cousins, une meilleure perspective et nous a permis de comprendre pourquoi ces personnes luttaient pour protéger la rivière. La rivière des Outaouais est un endroit très spécial et elle supporte la communauté en entier. Quand je parle de communauté, je parle de toutes les personnes vivant à proximité de la rivière : de Montréal à Ottawa – Gatineau, jusqu’à Pembroke. Ce voyage nous a permis de concrétiser les choses et d’apprendre ce que nous n’aurions pas pu apprendre autrement, grâce à la collaboration de Merdith de Sentinelle Outaouais et de notre guide Collin.

Louis-Alexandre de Gaspé Beaubien – Jour 4/4 interview rapide

 Quel a été ton moment fort de la journée?
Mon moment préféré de la journée a été la journée entière en rafting. C’était une belle expérience de traverser les rapides et de simplement jouer dans l’eau.
Qu’as-tu appris sur la rivière aujourd’hui?
J’ai appris qu’entre le mois d’avril et le mois de mai, quand la neige fond et se déverse dans la rivière, le niveau d’eau monte d’environ 30 pieds. Nous pouvons voir des marques sur les roches qui indiquent les montées de l’eau. C’est incroyable. Nous avons vu une immense île qui a été complètement submergée dans l’eau lors des inondations. C’était impressionnant de voir à quel point elle était plus grande que nous.
Quelles sont les leçons ou les impressions que tu gardes de ce long périple?
Mon dernier commentaire sur ce voyage est que je suis vraiment heureux d’avoir vécu cette expérience. Voyager sur la rivière a été incroyable du début à la fin. Le camping, aller dans les rapides, le premier steak et vrai repas que nous avons mangé, tout était bien. J’aimerais remercier toutes les personnes qui nous ont aidés lors de notre périple.

Louis-Alexandre de Gaspé Beaubien – Jour 3/4 interview rapide

Quel a été ton moment fort de la journée?
Le moment fort de ma journée fut lorsque nous sommes sortis de nos canots et que nous nous sommes laissé flotter sur la rivière pendant près d’une heure. Nous avons simplement relaxé dans l’eau sans canot. Ce fut le moment fort de ma journée.
Quel a été ton plus grand défi aujourd’hui?
Mon plus grand défi a été lorsque nous avons dû pagayer contre le vent afin d’essayer de rester à l’écart des eaux vives. Ce fut probablement le plus grand défi à surmonter aujourd’hui.
Qu’as-tu appris sur la rivière aujourd’hui?
J’ai appris que des vents forts pouvaient souffler sur la rivière et que lorsque c’est très venteux, il devient très ardu de pagayer.
Quel serait ton message aux dirigeants relativement à ce que tu as vu aujourd’hui?
J’aimerais leur dire que la rivière est magnifique. Il existe de nombreux endroits qui leur sont peut-être inconnus. Je n’étais pas au courant de l’existence d’une petite dérive où l’on peut flotter. En fait, ce fut le moment fort de ma journée hier. J’aimerais donc leur dire que la rivière est tellement grande, qu’il y a tellement de zones qui restent à explorer, et que c’est l‘une des raisons pour lesquelles il faut la protéger.

Aidan Mattrick – Jour 3/4 interview rapide

Quel a été ton moment fort de la journée?
Mon moment fort a été lorsque nous descendions l’un des plus petits passages et qu’au milieu, nous avons décidé de sortir de nos canots et de nous laisser flotter. Je ne m’étais jamais autant amusé sur la rivière, ce qui n’est pas peu dire. Sans aucun doute, ce fut le moment fort de ma journée.
Quel a été ton plus grand défi aujourd’hui?
C’est sans contredit le vent. De forts vents de face soufflaient dans notre direction lorsque nous étions en chemin. Nous avons connu parfois des rafales allant de 20 à 30 km. Il était plus difficile de pagayer dans ces conditions. Ce fut un obstacle et nous avons pu le surmonter.
Qu’as-tu appris sur la rivière aujourd’hui?
J’ai appris à quel point on pouvait s’amuser. On a eu tellement de plaisir à pêcher et à faire plein d’autres activités, notamment nager et voyager. Nous n’avons pas fait les choses différemment qu’à l’habitude et j’ai découvert aujourd’hui le plaisir que procure la rivière, d’une nouvelle façon et à un nouveau niveau.
Quel serait aujourd’hui ton message aux dirigeants?
Après la journée que j’ai vécue aujourd’hui, je peux dire que l’on doit expérimenter la rivière. Je ne crois pas que l’on peut vraiment comprendre tant que l’on ne l’a pas parcourue. Une fois que l’on établit un contact avec elle, on est en mesure de comprendre ce dont parlent tous ces gens. Il n’y a pas d’autres façons de faire. Aujourd’hui, j’ai senti que j’étais vraiment capable d’établir un plus grand contact avec la rivière, et c’est ce que je recommande de faire aux dirigeants.

Philippe de Gaspé Beaubien IV – Jour 3/4 interview rapide

Quel a été ton moment fort de la journée?
Mon moment fort a probablement été au milieu de la journée, lorsque nous sommes sortis de nos canots. Nous nous trouvions dans une jolie section étroite de la rivière et nous nous sommes laissé porter par le courant. Nous avons nagé et flotté avec le courant. Nous n’avions rien à faire. J’étais en compagnie de mon cousin et de mon frère. C’était vraiment amusant.
Quel a été ton plus grand défi aujourd’hui?
Le plus grand défi a été sans contredit les vents. Lorsque nous avons atteint les eaux libres, de forts vents soufflaient dans notre direction et nous avons dû pagayer avec ardeur, sans relâche. Les vents nous repoussaient vers l’arrière. Alors pour moi, de continuer à pagayer malgré des crampes dans les bras, c’était très intense.
Qu’as-tu appris sur la rivière aujourd’hui?
Aujourd’hui, j’ai notamment découvert la présence de nombreuses barres de sable dont j’ignorais l’existence. Je croyais que cette rivière canadienne était grande, profonde et large, jusqu’à ce que je me retrouve immobilisé au beau milieu de la rivière et que je doive me sortir de là en traversant à pied les immenses barres de sable. C’était amusant, on a l’impression de marcher sur l’eau. On pourrait y imiter Jésus qui marche sur l’eau et simplement rester debout à cet endroit. Ce fut un moment très intéressant pour moi; j’ai constaté que la rivière n’était pas seulement une rivière parmi tant d’autres que l’on s’imagine dans notre tête. Elle a un caractère.
Quel serait aujourd’hui ton message aux dirigeants?
Aujourd’hui j’étais très heureux. Je suis allé sur la rivière. Nous n’avons pas fait grand-chose. Techniquement, nous avons simplement essayé de profiter de la rivière. Mon message aux dirigeants serait de s’amuser sur la rivière. Maintenant que je l’ai parcourue, je veux vraiment y retourner avec ma famille en canot. C’est une expérience incroyable et je suis heureux de l’avoir vécue.

Aidan Mattrick – Jour 2/4 interview rapide

Quel a été ton moment fort de la journée?
Mon moment préféré de la journée a été le barbecue qui a été organisé pour nous par les gens au New York Camp. Leur accueil chaleureux et leurs histoires rocambolesques étaient très spéciaux. Je peux donc dire que c’était mon moment favori aujourd’hui.
Quel a été ton plus grand défi aujourd’hui?
Mon plus grand défi a certainement été la grande distance que nous avons dû parcourir en canot. Heureusement, nous avons eu la chance de croiser des bateaux qui nous ont donné un coup de main et nous sommes arrivés à destination un peu plus tôt.
Qu’as-tu appris sur la rivière aujourd’hui?
J’ai appris que la hausse et la baisse du niveau de l’eau causées par les barrages est extrêmement néfaste pour les poissons. Une des problématiques de nos jours est que les contrôleurs des barrages ne communiquent pas assez et cela cause une grande fluctuation dans le niveau de la rivière. Ce mouvement intense détruit les habitats servant à la reproduction de plusieurs espèces de poissons, telles que le brochet et le doré.
Quel serait ton message aux dirigeants ayant le pouvoir de changer les choses?
Je leur dirais qu’ils doivent rencontrer les membres des communautés et écouter leurs histoires. J’ai beaucoup appris sur l’état de la rivière et sur la manière d’améliorer les choses en discutant avec les membres de ces communautés. Ils ont anticipé ce qui arrive et je crois que s’ils avaient pu parler avec les décideurs, ils auraient trouvé des manières simples d’améliorer les choses.