La Fondation de Gaspé Beaubien salue avec enthousiasme l’annonce du premier ministre François Legault à la COP15. Celui-ci s’est engagé à déposer un projet de loi comportant des dispositions pour évaluer les frais d’utilisation de l’eau, à des fins commerciales au Québec et la mise en place de redevances. En combinant de telles mesures écofiscales en plus du Fonds Bleu avec une Agence canadienne de l’eau solide promis par Justin Trudeau, nous sommes sur la bonne voie pour restaurer et préserver les plans d’eau du Québec et du Canada.
Le gouvernement du Québec a récemment révélé qu’il n’avait reçu que 3 millions de dollars pour les prélèvements de 811 milliards de litres d’eau en 2021. Le premier ministre a jugé ce montant inacceptable. Un tarif plus équitable sera donc établi afin d’éviter les abus. Cette hausse sera versée comme redevance au Fonds bleu.
Annoncé en août dernier, le Fonds bleu est doté d’un budget de 650 millions de dollars pour le prochain mandat et est en partie financé par les redevances des industries qui utilisent notre eau. Il servira à financer des ressources dans divers projets de préservation des cours d’eau, comme le nettoyage des berges des rivières ou le rétablissement des bandes riveraines. Québec estime que le Fonds devrait atteindre 150 millions de dollars par année d’ici la fin du mandat de la CAQ.
« Le Fonds bleu est une initiative incroyablement importante et indispensable. Nous saluons en particulier son plan de redevances. Nous avons tous vu les impacts du maintien du statu quo et il est maintenant temps d’agir! J’ai bon espoir que ce projet apportera des changements positifs et des améliorations indispensables à la santé et la protection de l’eau. » – Nan-b de Gaspé Beaubien
« Le Fonds Bleu, doté de son plan de redevance, était une nécessité vitale et constitue un signal positif émanant du gouvernement du Québec. Nous avons foi en l’avenir du Québec, qui semble se diriger dans la bonne direction. Toutefois, nous souhaitons que, parmi les projets qui seront menés grâce à ce fonds, l’innovation, les technologies émergentes et l’entrepreneuriat soient placés au coeur des projets. » – Dominique Monchamp
En août 2022, le premier ministre déclarait : « Au cours des ans, on a peut-être un peu trop tenu cette richesse-là pour acquise. On doit faire plus attention à notre eau au Québec. Quand on voit la sécheresse en France, aux États-Unis, au Mexique, on réalise à quel point cette eau est stratégique pour l’avenir. Pour moi et pour toute l’équipe de la CAQ, c’est devenu une priorité de protéger nos lacs, nos rivières et nos sources d’eau potable. Il faut donner plus d’amour à nos lacs et à nos rivières. » Nous sommes heureux de voir des actions suivre cette déclaration.
La Fondation de Gaspé Beaubien est du même avis. La préservation de l’eau est un enjeu des plus importants et doit être prise en considération dès maintenant. Nous attendions impatiemment de voir nos élus prendre l’avenir de l’eau au sérieux.
Le Réseau Environnement recommande l’adoption de mesures écofiscales pour le secteur de l’eau depuis juin 2022. Il a même mis en place un comité d’expertes et d’experts composé de représentantes et représentants de municipalités, de gestionnaires d’infrastructures municipales, du milieu académique, de la société civile et du secteur privé pour discuter des dispositions du règlement en vigueur sur l’eau et des recommandations à suivre.
Ce comité a créé un mémoire rassemblant, entre autres, six recommandations essentielles pour les redevances et une reddition de compte plus complète et plus transparente.
Le Réseau Environnement explique : « L’ensemble des constats et des recommandations faites dans ce mémoire aboutissent à la même conclusion, il faut revoir à la hausse le montant de la redevance. […] Le principe d’utilisateur-payeur, largement utilisé à travers le monde, implique que les utilisateurs doivent contribuer au financement de l’acquisition et du transfert de connaissances, ainsi qu’au système de gestion et aux mesures de protection. »
Selon lui, la meilleure solution est d’adopter une formule basée sur un nouveau taux de base qui serait ajusté en fonction des trois facteurs suivants :
Des montants sont demandés aux utilisateurs de l’eau, ailleurs au Canada et dans de nombreux pays. Le tableau ci-dessous donne quelques exemples**.
(Afin d’en faciliter la compréhension, un taux de change fixe a été utilisé pour convertir les euros en dollars canadiens : 1 € = 1,35 $).

**Source du tableau : Mémoire produit par Réseau Environnement – Révision des redevances exigibles pour l’utilisation de l’eau – Novembre 2022
Le Fonds bleu et la révision du montant de la redevance sont des étapes encourageantes vers la protection et le maintien des sources d’eau. Nous applaudissons cette décision et espérons que des actions seront rapidement mises en place. Afin d’assurer le bien-être des futures générations, des pratiques plus durables doivent être adoptées. Cela passe entre autres par de telles mesures écofiscales et gouvernementales.
Contribuez vous aussi à la préservation de l’eau douce!
COP15 : L’eau doit être à l’agenda!La 15e Conférence des Parties (COP15) des Nations Unies se tient à Montréal du 7 au 15 décembre 2022. Cette rencontre internationale rassemblant des pays du monde entier sera axée sur la protection de la nature et les moyens de mettre un terme à la perte de biodiversité partout dans le monde. Il s’agit-là d’une mission noble et essentielle, mais, pour y arriver, un sujet d’importance majeure manque à l’agenda de l’événement : l’eau.
Dominique Monchamp, directrice générale de la Fondation de Gaspé Beaubien et membre des comités directeur des Coalitions québécoise et canadienne pour des eaux saines, explique : « Sans une eau de qualité et en quantité suffisante, il n’y a aucune chance de survie pour la biodiversité. C’est une ressource vitale pour toutes les espèces. »
La Fondation de Gaspé Beaubien et tous les membres de la Coalition Canadienne pour des eaux saines ainsi que de la Coalition du Québec lancent donc un appel aux gouvernements participant à la Conférence. Voici la version française de leur lettre ouverte.
« L’eau est une question de vie ou de mort » — António Guterres, secrétaire général de l’Organisation des Nations unies
À l’occasion de la COP15, où des représentants des pays du monde entier se réunissent à Montréal pour discuter de la biodiversité — qui se détériore et dont le déclin ne fera que croître si le statu quo est maintenu —, le Canada, pays hôte, aura une occasion unique et privilégiée de faire preuve, devant la communauté internationale, d’ambition et de détermination dans la défense, la protection et la préservation de la nature.
Le Canada devrait donc proposer des solutions novatrices, et nous sommes convaincus que l’une d’entre elles doit porter sur l’eau et sur la biodiversité qui en dépend. Trop souvent, l’eau est mise en second plan dans nos réflexions sur les moyens d’atténuer ou de combattre la crise climatique, et ce, du fait que le Canada dispose d’une quantité importante de cette ressource grâce à ses lacs, à ses rivières, à ses terres humides et à ses aquifères.
Le pays possède environ 20 % des réserves mondiales d’eau douce et 7 % de l’eau douce renouvelable du monde, pour une population représentant environ 0,05 % de la population mondiale. L’abondance de nos ressources en eau ne nous permet pas de voir clairement les répercussions négatives qui ne cessent de se multiplier à son endroit.
Nous avons le privilège de disposer d’eau en quantité, une ressource si précieuse et essentielle à la vie. Cet immense privilège, nous nous devons, vis-à-vis de la communauté internationale, de le gérer et de le protéger de manière adéquate. Or, nous croyons, et nous constatons, que les actions du gouvernement sont insuffisantes à cet égard.
En ce sens, au Québec seulement, le Saint-Laurent et nos rivières sont en état de vulnérabilité écosystémique. Dans les basses terres du Saint-Laurent, la naturalité globale de nos rivières est faible, ce qui les prive de leurs fonctions écologiques.
De plus, la majorité des espèces dont l’indicateur de statut est étroitement lié à l’eau sont en situation de précarité. Cela, sans compter l’état de nos infrastructures hydrauliques, qui ne cessent de se détériorer, nous faisant perdre des quantités importantes d’eau, la pollution de l’eau de nos rivières et de nos aquifères, qui est à la hausse, l’état des ressources en eau des autres provinces et encore bien d’autres facteurs inquiétants.
Les indicateurs sont clairs, nous sommes confrontés à une crise de l’eau, qui affecte directement la biodiversité, partout au Canada.
Des solutions concrètes et des mesures ambitieuses pour améliorer la situation existent déjà et des groupes comme le nôtre les ont déjà largement exposées. Mais pour mettre en oeuvre ces solutions et ces mesures, le gouvernement du Canada doit investir davantage pour mieux protéger le Saint-Laurent, nos fleuves, nos rivières, nos lacs, nos milieux humides et nos aquifères, la qualité de leur eau et la santé des résidents contre les effets néfastes des changements climatiques et des substances toxiques. Il faut aussi en faire plus pour les espèces qui y vivent et qui en dépendent.
Les gouvernements ne doivent pas mener cette bataille seuls. Cette bataille est aussi celle de la société dans son ensemble. Nous voulons être des partenaires pour nos gouvernements afin de les faire profiter de notre expertise. L’eau est le sujet que nous connaissons le mieux. Nous voulons défendre et protéger cette ressource et, pour ce faire, utiliser nos savoirs et nos connaissances, qui ne font que croître. La capacité d’innover est grande au Québec, tout comme la culture du partage de solutions durables dont nous devons pouvoir tirer profit.
Le Canada doit être — et se permettre d’être — plus ambitieux sur le plan de l’eau, car notre avenir en dépend. Le gouvernement du Canada doit donc profiter de la COP15 pour faire preuve d’ambition et montrer au reste du monde qu’il est déterminé à s’attaquer à cette crise de manière à réaliser les objectifs de la Convention sur la diversité biologique.
A Day on the Hill for Water : Rencontre avec nos élus pour l’avenir de l’eau
Les 18 et 19 octobre, un événement important se tiendra sur la colline parlementaire pour la toute première fois A Day on the Hill for Water. La Coalition canadienne pour des eaux saines donne donc rendez-vous à ses membres et à plus d’une vingtaine de décideurs du Gouvernement canadien sur la colline parlementaire afin de discuter de la ressource la plus importante : l’eau.
En août, le parti libéral du Canada promettait 1 milliard de dollars sur 10 ans pour restaurer et protéger les grands écosystèmes lacustres et fluviaux. Malheureusement, les sommes n’étaient pas au rendez-vous lors du dernier budget et en plus cet investissement de un milliard n’est pas suffisant.
« L’enjeu de l’eau est primordial. Il ne peut pas être mis de côté puisqu’il s’agit d’une ressource vitale et non remplaçable. Nous avons bon espoir d’être entendus par nos décideurs politiques et espérons qu’ils comprendront l’urgence à laquelle on fait face. Nous sommes tous touchés » – Dominique Monchamp, directrice générale de la Fondation de Gaspé Beaubien et membre du comité directeur de la Coalition canadienne pour des eaux saines
La crise de l’eau est bien réelle et elle n’est pas seulement dans les autres pays. On retrouve 60 % de l’eau douce et potable du monde dans neuf pays. Le Canada possède à lui seul près de 20 % des réserves d’eau douce renouvelables.
Selon le Collaboratif Grands Lacs Saint-Laurent et son Plan d’actions 2020-2030, 2,2 milliards de dollars sur 10 ans sont nécessaires pour protéger les Grands Lacs et le Saint-Laurent. On parle ici seulement des Grands Lacs et du Saint-Laurent. Le Canada compte pourtant 563 lacs d’une superficie supérieure à 100 kilomètres carrés et le plus grand réseau hydrographique au monde.
Il est important de préciser que la santé de l’eau ne passe pas seulement par la protection des sources d’eau douce et intérieures, mais aussi par la mise à niveau et l’entretien des infrastructures d’aqueducs et de traitement des eaux. Selon le rapport annuel 2019 du centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU), au Québec, nos infrastructures liées à l’eau ont un déficit de maintien d’actif de l’ordre de 17 milliards de dollars. La situation est sans doute semblable dans les autres provinces.
L’investissement qui doit être fait pour préserver la santé des eaux douces et intérieures à l’échelle nationale est donc bien plus grand!
Réseau Environnement et Stratégies Saint-Laurent ont identifié les enjeux importants en vue de réussir la modernisation des ouvrages municipaux d’assainissement d’eaux usées (OMAEU) et des stations de récupération de ressources de l’eau (StaRRE) au Québec. Dans leur rapport Assainissement 2.0, ils proposent des solutions à dix enjeux majeurs :
« Les recommandations proposées s’inscrivent dans une perspective d’économie verte, qui est une approche pour mettre en œuvre le développement durable et qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie des ressources. », expliquent Réseau Environnement et Stratégies Saint-Laurent.
Certes, la responsabilité de la protection de l’eau et de sa gestion ne repose pas uniquement sur les épaules du gouvernement fédéral. Tous les paliers gouvernementaux sont concernés : pays, provinces, et municipalités. L’ouverture d’un dialogue avec nos élus est toutefois une première étape vers la mise en place de solutions efficaces et pérennes. Leur appui est nécessaire ainsi que l’obtention du financement dont nous avons besoin.
La Coalition canadienne pour des eaux saines est une coalition non partisane rassemblant plus de 60 organisations canadiennes partout au pays. Celles-ci se sont réunies afin de défendre la santé des eaux douces et intérieures sous toutes ses formes d’un bout à l’autre du Canada. La Fondation de Gaspé Beaubien en est fièrement l’un des membres instigateurs.
Les action de la Coalition reposent sur trois revendications :
Si ces revendications vous interpellent et que vous avez à cœur la protection de l’eau au Canada, devenez membre de la Coalition et joignez-vous à nous les 18 et 19 octobre pour A Day on the Hill for Water.
Découvrez les dernières nouvelles d’AquaActionL’année 2022 en est déjà plus qu’à la moitié et les projets d’AquaAction vont bon train! Les derniers mois ont été bien remplis et riches en nouveautés pour l’organisme canadien fondé par la Fondation de Gaspé Beaubien. Les enjeux environnementaux et sociaux liés à l’eau douce ne prennent pas de pause ; AquaAction continue donc de grandir pour y pallier et poursuivre sa mission. En plus de la campagne de sensibilisation nationale lancée en mars, AquaAction prépare de nombreux autres projets. Voici les détails.
« Nous sommes fiers de l’impact d’AquaAction! C’est seulement le début, mais nous sommes sur la bonne voie et nous continuons d’avancer. Il reste évidemment du chemin à parcourir, mais on est prêts! » – Dominique Monchamp, directrice générale de la Fondation de Gaspé Beaubien
Le projet pilote AquaEntrepreneur Montréal se termine à la fin juillet. Les trois entreprises de cette cohorte viennent donc de terminer leur première banque d’heures d’accompagnement (28 heures) avec des coachs en affaires. Elles entament maintenant leur seconde banque d’heures d’accompagnement (14 heures) avec des experts spécialisés selon leur besoin :
O’land Fill & Wash Stations se donne comme mission de réduire la pollution plastique des articles à usage unique afin de protéger l’environnement. Comment veulent-ils y arriver? En fournissant des infrastructures réutilisables qui répondent aux besoins de base en eau tout protégeant la santé et l’environnement. Pour eux, cela commence par des stations d’eau.
À l’aide d’AquaEntrepreneur, O’land a obtenu un contrat de location pour ses stations d’eau potable avec la Ville de Boisbriand. Il s’agit du premier client municipal pour l’entreprise montréalaise. Les stations ont été un tel succès que la location se transformera en achat!
O’land a également eu une rencontre prometteuse avec le service de l’eau de la Ville de Montréal. Peut-être verrons-nous bientôt ces stations d’eau potable dans la métropole de façon permanente.
ChemBrains offre des solutions technologiques vertes qui permettent de récupérer les contaminants présents dans les effluents pour les recycler et les réutiliser. L’eau traitée peut par exemple être réutilisée dans les opérations de rinçage. Ces technologies trouvent des applications dans les industries de traitement de surface (placage, anodisation, ateliers de NDT-FPI, laveurs humides, etc.), les jeux d’eau des parcs publics, et plus.
Grâce au soutien d’AquaEntrepreneur, ChemBrains a obtenu un contrat de service avec l’entreprise Simexco pour déployer deux projets pilotes cet été à St-Valérien-de-Milton et à St-Jean-Baptiste-de-Rouville. La technologie de ChemBrains sera donc déployée pour la toute première fois sur le terrain. C’est une étape majeure pour l’entreprise!
ChemBrains a, elle aussi, eu une rencontre prometteuse pour un contrat potentiel. L’équipe a discuté avec le Bureau de projets et développement des services aux citoyens de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
Ecotime, lauréat 2021 du Prix de la relève EAU André-Perrault, valorise les sources d’eau et d’énergie inutilisées pour générer des économies sans affecter le confort des utilisateurs. Les différentes solutions technologiques d’Ecotime ont des applications résidentielles, commerciales, institutionnelles et industrielles.
En partenariat avec le Chef de section énergie pour les bâtiments de la Ville de Montréal, l’équipe d’Ecotime a élaboré une étude sur la récupération et la distribution des eaux pluviales pour la construction d’un nouveau Cour de services du Plateau.
Le programme AquaEntrepreneur Québec, qui a récemment été financé par le ministère de l’Économie et de l’Innovation, prend rapidement forme. Tout se met en place pour que la cohorte d’AquaEntrepreneur Québec puisse poursuivre le développement et la commercialisation de ses solutions novatrices de gestion de l’eau.
Parmi les 14 entreprises ayant proposé leur candidature, 10 seront retenues pour la phase 1. Le jury annoncera son choix avant la fin du mois de juillet. Plus d’informations seront bientôt partagées.
AquaEntrepreneur a également eu des rencontres avec les villes de l’Assomption, Plessisville, et Lavaltrie pour connaître leurs enjeux liés à la gestion de l’eau. Quatre projets municipaux seront sélectionnés afin d’être solutionnés par les entreprises candidates.
Une nouvelle édition du Défi AquaHacking se prépare! Le Défi est de retour dans la belle province pour s’attaquer aux problèmes d’eau douce les plus critiques auxquels les communautés sont confrontées.
L’équipe d’AquaHacking recherche des enjeux critiques liés aux eaux intérieures du Québec ayant un impact sur les Québécoises et les Québécois. Les défis AquaHacking précédents ont déjà adressé des enjeux tels que les microplastiques, les surverses, la qualité de l’eau des puits, la gestion des risques d’inondation, les espèces aquatiques envahissantes, etc.
L’appel à enjeu se termine le 22 juillet. La sélection de ceux-ci se fera ensuite en août. Le choix d’enjeu repose sur six critères :
Le Canada atlantique abrite un système spectaculaire d’environnements dynamiques d’eau douce et d’eau de mer. Étant au cœur des écosystèmes et des collectivités, l’eau et la gestion des eaux impliquent donc de nombreux enjeux dans la région. AquaHacking se rend donc dans les provinces atlantiques pour la seconde fois.
AquaHacking Atlantique sélectionne présentement les problèmes qui serviront de défis aux candidats. Les enjeux seront annoncés en août. En septembre, les jeunes innovateurs talentueux de tout le Canada seront invités à déposer leurs candidatures et à mettre leurs compétences au service de l’eau.
L’appel à enjeux est donc lancé. Les critères de sélection des enjeux sont semblables à ceux des autres Défi AquaHacking :
Afin de soutenir les projets toujours plus nombreux d’AquaAction, l’équipe de l’organisme s’agrandit. Nous accueillons donc trois nouvelles personnes parmi nous! C’est une preuve incontestable de la croissance d’AquaAction et de son impact grandissant au pays.
Bienvenue à Sylvie Charbonneau, directrice de programme, à Aidan Price Gallagher, stagiaire en développement et sensibilisation des donateurs, et à Alejandro Martinez-Ramos, coordinateur de la communauté des start-ups.
Plus de 30 ans d’implication et d’innovation pour la FondationDepuis 1990, avec la Fondation de Gaspé Beaubien, Nan-b et Philippe II de Gaspé Beaubien partagent temps et ressources à l’échelle locale, nationale et, même, internationale. Leurs valeurs de partage, d’innovation et de développement durable sont les piliers de la Fondation. Trente-deux ans plus tard, ces valeurs animent toujours chacune de leurs décisions. Obtenez un aperçu de cette vision humaine et de son origine.
C’est suite au succès de leur entreprise Télémédia que Philippe II et Nan-b ont décidé de créer la Fondation de Gaspé Beaubien. La réussite de l’entreprise rendait possible leurs aspirations philanthropiques.
Lancée en 1968, Télémédia était une entreprise médiatique. Elle comptait des magazines et plusieurs stations de télévision et de radio. Dans les années 1980, Télémédia était propriétaire du plus important réseau de radio privée et reconnue comme l’un des plus grands éditeurs de magazines au Canada. Certaines des marques fondées et popularisées par Télémédia font encore aujourd’hui partie du paysage médiatique canadien. On peut entre autres penser à Coup de pouce, Elle Québec, Elle Canada, TVHebdo et Canadian Living.
Fiers de leur succès dans le monde médiatique, Philippe II et Nan-b se sont lancés dans la sphère philanthropique avec la création de la Fondation de Gaspé Beaubien. Redonner à la communauté était plus qu’un souhait pour eux. Ils étaient motivés par l’idée d’aider d’autres familles en affaires à atteindre un équilibre entre les affaires et la famille et assurer une succession harmonieuse des entreprises. Ils voyaient cela comme un devoir. L’approche de la Fondation se base donc sur trois principes : échanger avec les parties prenantes pour comprendre leurs besoins et déterminer ensemble les actions clés du projet; fournir les capitaux initiaux nécessaires au développement du projet; établir les critères de succès et évaluer l’impact du projet, et assurer la pérennité du projet par la recherche de financements durables.
Notre mission : Écouter, échanger et travailler de pair avec la communauté pour amorcer ensemble des actions et des changements durables
Pour nos fondateurs, depuis plus de 30 ans, les différents projets et programmes de la Fondation sont un travail à temps plein. « Le fait est que nous avons travaillé aussi fort à redonner notre argent que nous l’avons fait pour le gagner. On veut prendre part à des projets et des causes qui nous tiennent réellement à cœur, auxquels on croit. On veut s’impliquer de façon efficace et à long terme. » – Philippe II et Nan-b de Gaspé Beaubien
De génération en génération, les membres de la famille de Gaspé Beaubien s’impliquent personnellement et activement. Leur contribution est bien entendu financière, mais aussi et surtout humaine. Ils partagent temps et efforts dans chacun des projets de la Fondation. Ils s’impliquent personnellement et ils veulent absolument que leurs dons soient dédiés à des activités impliquant des humains, pas seulement à des infrastructures, de l’équipement ou des espaces.
Dans les années 90, alors que la démarcation entre les préoccupations familiales de la famille de Gaspé Beaubien et les préoccupations de l’entreprise devenait de plus en plus floue, Philippe et Nan-b ont réalisé que leurs entreprises étaient peut-être uniques, mais que leur réalité de famille en affaires était incroyablement semblable à celles de leurs pairs. De fil en aiguille, la cause des familles en affaires est ainsi devenue le premier projet de la Fondation.
En 1999, le programme créé par la Fondation de Gaspé Beaubien est devenu un organisme sans but lucratif à part entière et la Fondation des familles en affaires est née. Plus de 20 ans plus tard, l’OSBL est toujours en activité et continue d’évoluer sous le nom Fondation des Familles entrepreneuriales (FFE).
De 2006 à 2014, la Fondation de Gaspé Beaubien a investi tout près d’un million de dollars dans le domaine de la santé.
La Fondation s’était associée au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) des Sommets (MRC des Laurentides) pour la création et la mise en place de plusieurs programmes. Au cours de ces huit années, l’équipe a mené à terme de nombreux chantiers. Un nouveau mode de cogestion médico administrative a été instauré; du coaching et plusieurs activités de codéveloppement entre directeurs médicaux et clinico-administratifs ont été offerts; l’accueil et l’intégration des médecins au CSSS ont été consolidés; des ateliers d’intéressement à la gestion et au modèle de cogestion ont été créés; et bien plus.
Depuis quelques années, l’eau douce est la cause principale de la Fondation. En 2015, l’organisme sans but lucratif AquaAction a donc été mis en place. En seulement 6 ans, l’organisme a participé à la création de plus de 35 start-ups innovantes partout au pays par l’entremise de ses Défis AquaHacking et AquaEntrepreneur. C’est certainement l’une de leurs plus grandes réalisations.
Le plus récent projet? Une toute nouvelle campagne de sensibilisation. Cette campagne d’envergure nationale a été lancée en mars. L’objectif est de sensibiliser le public aux problèmes critiques liés à l’eau et aux solutions de pointe qui émergent pour les résoudre. Vous pouvez vous aussi participer à la préservation de l’eau douce. Tous les gestes comptent.
Découvrez comment vous impliquer auprès d’AquaAction!
Habitant dans les Laurentides depuis plus de 40 ans, Philippe II et Nan-b aiment particulièrement cette région. Au fil des ans, ils ont donc pris part à plusieurs projets laurentiens. En 2022, ils ont annoncé qu’ils soutiennent la Maison Phoenix, un nouvel organisme sans but lucratif de la région.
La mission de Maison Phoenix fusionne communauté et intergénérationnel. L’organisme offrira des appartements pour personnes âgées de 65 ans et plus. Le bâtiment sera tout prêt de la nouvelle école publique du village de Val-David afin de faciliter les échanges intergénérationnels entre les résidents et les élèves. Dans le respect de sa vision humaine, la Fondation de Gaspé Beaubien contribue à l’embauche d’une ressource à la coordination des activités intergénérationnelles de l’organisme.
Nan-b et Philippe II peuvent être fiers des réalisations de la Fondation de Gaspé Beaubien. La vision humaine et philanthropique d’il y a 30 ans demeure bien vivante. Elle les guide au quotidien et anime également leurs enfants et leurs petits-enfants. Motivation et expertise pour la préservation de l’eau assurent l’avenir de la Fondation; ses projets est entre bonnes mains!
2,1 millions de dollars pour le programme AquaEntrepreneur QuébecLe ministère de l’Économie et de l’Innovation a accordé un financement de plus de 2 millions de dollars au programme AquaEntrepreneur Québec. Ce programme comble un vide important dans le cycle de développement et de commercialisation des technologies de l’eau en aidant les entreprises spécialisées dans les technologies de l’eau à faire passer leurs solutions du laboratoire au marché. Le programme AquaEntrepreneur Québec sera lancé à travers la province.
Découvrez tous les détails concernant ce financement.
Campagne de sensibilisation nationale : Valoriser des solutions innovantes aux problèmes d’eau douceEn cette Journée mondiale de l’eau, AquaAction et la Fondation de Gaspé Beaubien lancent une campagne médiatique de plusieurs millions de dollars. L’objectif? Sensibiliser le public aux problèmes critiques liés à l’eau et aux solutions de pointe qui émergent pour les résoudre. « L’accès à l’eau potable est un droit humain et est essentiel à la santé de nos communautés, de nos écosystèmes et de notre économie. Nous devons, de toute urgence, atténuer l’impact des changements climatiques et nous y adapter, et nous croyons en l’ingéniosité des jeunes Canadiens et leurs solutions novatrices lorsqu’il s’agit de restaurer et de préserver la santé de l’eau douce », déclare François de Gaspé Beaubien, président du conseil d’administration d’AquaAction.
Découvrez comment vous impliquer!
Défendre la santé de l’eau douce avec la Coalition canadienne pour des eaux sainesEn 2021, plusieurs groupes environnementaux canadiens, des organisations à but non lucratif et des organismes paragouvernementaux se sont réunis afin de fonder la Coalition canadienne pour des eaux saines. Cette coalition non partisane défend fièrement la santé de l’eau douce partout au pays. La Fondation de Gaspé Beaubien est heureuse d’en faire partie.
La Coalition canadienne pour des eaux saines revendique des directives politiques du gouvernement fédéral pour faire face aux enjeux liés à l’eau. Elle regroupe aujourd’hui plus d’une cinquantaine de membres à travers le Canada, dont AquaAction et la Fondation de Gaspé Beaubien.
Selon la Coalition, il est nécessaire de modifier notre relation à l’eau douce et la gouvernance de cette ressource au Canada afin d’assurer la protection de la santé des eaux. Elle explique : « Il doit s’agir d’un effort de collaboration qui fait appel à tous les ordres de gouvernement, qui fait participer les Canadiens et qui tire parti de la richesse des connaissances scientifiques, écologiques et traditionnelles de la population en matière d’eau. Le gouvernement fédéral a un rôle de premier plan à jouer dans cette transformation, et la Coalition canadienne pour des eaux saines est unie dans son plaidoyer pour que le gouvernement fédéral exerce un leadership affirmé et approprié. »
Pour atténuer les enjeux auxquelles la préservation de l’eau est confrontée et soutenir des eaux saines, la Coalition revendique trois mesures du gouvernement fédéral :
La Fondation de Gaspé Beaubien veut jouer un rôle de leadership en participant activement à la Coalition et en agissant comme courroie de transmission avec les parties prenantes du Québec. Sa position unique lui permet d’agir comme catalyseur et de transcender les limites culturelles et linguistiques. Dominique Monchamp a donc été nommée pour siéger sur le comité directeur de la Coalition canadienne pour des eaux saines afin d’y agir comme vigie et d’y intégrer la voix du Québec.
« À la Fondation de Gaspé Beaubien, on croit fermement que nos liens privilégiés avec les groupes du Canada anglais et les groupes du Québec nous permettront d’agir à titre de rassembleur. On ne souhaite pas être décideur ni porte parole; on veut plutôt faire le pont entre les différents acteurs. Ma mission sera de dépasser les barrières linguistiques et culturelles pour faciliter les relations. » – Dominique Monchamp, directrice générale de la Fondation de Gaspé Beaubien et membre du comité directeur de la Coalition canadienne pour des eaux saines
En ce sens, la Fondation de Gaspé Beaubien financera la traduction de toute la documentation de la Coalition canadienne pour des eaux saines. L’objectif est d’ainsi garantir l’accessibilité de ces contenus aux Québécois et autres Canadiens francophones d’un océan à l’autre. L’une des premières traductions réalisées a été la version française du site web de la Coalition.
Ce n’est pas la première fois que la Fondation de Gaspé Beaubien s’allie à la cause de l’eau. Plus tôt cette année, elle s’est jointe à un comité québécois ad hoc dont le but était de proposer des recommandations en lien avec la protection de l’eau au ministre de l’Environnement et du changement climatique du Canada ainsi qu’à la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada. Cette nouvelle association se fait dans le même esprit de préservation de l’eau et d’enthousiasme face à la création de la future Agence canadienne de l’eau.
Si les revendications de la Coalition canadienne pour des eaux saines vous interpellent et que vous souhaitez, vous aussi, participer au changement, consultez le site web et devenez membre.
Investir dans l’eau, c’est payant!Selon un rapport du Groupe AGÉCO réalisé pour le Réseau Environnement, l’amélioration des infrastructures en eau du Québec coûterait 49 milliards $ sur 25 ans. C’est plus que le double du budget de 22 milliards $ proposé par le Gouvernement provincial pour leur maintien. Investir dans la cause de l’eau vient pourtant avec des avantages considérables.
L’étude propose un scénario pour combler le déficit d’investissements tout en améliorant la qualité des infrastructures. Au total, les bénéfices de ce scénario d’investissements sont de 47 milliards $. Ainsi, pour chaque dollar investi, le Québec obtiendrait un rendement de 1,72 $, c’est-à-dire un bénéfice de 72 %. Il s’agit d’un rendement tout simplement remarquable.
« Cette étude nous confirme le pressentiment que la Fondation a depuis dix ans : investir dans la cause de l’eau est, premièrement, essentiel d’un point de vue environnemental et social, et, deuxièmement, rentable. On recherchait un impact écologique d’abord, mais c’est avec plaisir qu’on découvre un impact économique aussi positif! » – François de Gaspé Beaubien, président du conseil d’administration de la Fondation
Les infrastructures actuelles ont, non seulement, besoin d’entretien, mais aussi d’optimisation. Les changements climatiques ont déjà des impacts importants sur l’approvisionnement en eau potable et sur les infrastructures (prises d’eau, usines de traitement, chambres de régulation de pression, etc.). La préservation et la gestion efficace de l’eau sont des enjeux d’importance partout dans le monde. Le Québec et le Canada n’y échappent pas.
Considérant le manque d’investissements au cours des dernières décennies et les impacts des changements climatiques qui sont de plus en plus présents, les risques de défaillance majeure sont de plus en plus importants sur les réseaux d’eau potable au Québec. Les événements vus dernièrement à Laval et Iqaluit ne doivent pas devenir monnaie courante.
Le scénario d’investissements recommandé par le Réseau Environnement permettrait l’amélioration des procédés de traitement de l’eau potable, l’amélioration du traitement des eaux usées, la réduction du nombre de contaminations par les débordements d’eaux usées (pour la région de Montréal) ainsi que la réduction de la contribution des eaux usées au développement de l’antibiorésistance des agents pathogènes. Le tout résulterait en plus de 500 millions $ d’économie par an.
Le Réseau Environnement considère également la santé des écosystèmes et de l’environnement. Selon l’étude, la réduction du nombre de déversements d’eaux usées dans nos écosystèmes engendrerait 324 millions $ de profit et une dégradation moindre de la qualité de l’environnement et des eaux partout au Québec.
Les investissements recommandés permettraient l’amélioration de la capacité à gérer l’augmentation des risques d’inondations causés par les changements climatiques et la capacité des systèmes d’eaux usées à transporter et traiter les eaux usées. Ainsi, les risques de dommages aux infrastructures municipales liées à l’eau; les coûts d’exploitation des infrastructures et du traitement des eaux usées; et les dédommagements et indemnisations sont réduits.
Cette étude exploratoire se veut un outil social et une source d’informations solide pour appuyer les décisions en matière de gestion de l’eau. Réseau Environnement explique : « Afin d’accompagner les pouvoirs publics, Réseau Environnement souhaite disposer d’une estimation du retour des investissements dans les infrastructures en eau au Québec. Ainsi, il pourra démontrer le bien-fondé de faire des infrastructures en eau une cible prioritaire des investissements de relance économique au Québec. »
La Fondation de Gaspé Beaubien salue et remercie l’initiative de Réseau Environnement.
Nous disposons maintenant de preuves de la rentabilité d’une gestion de l’eau adéquate. La Fondation de Gaspé Beaubien en avait l’intuition et est heureuse de pouvoir partager la nouvelle. Au-delà de l’impact environnemental, la cause de l’eau touche tous les aspects socioéconomiques de notre société.
La préservation de l’eau : un enjeu majeurDans la lutte aux changements climatiques, un enjeu trop souvent laissé de côté est la préservation de l’eau. Celle-ci est pourtant primordiale. Même avant que les conséquences des changements climatiques ne se fassent sentir, la gestion de l’eau était problématique. Les changements climatiques ne sont donc pas la seule cause des problèmes liés à l’eau, mais ils les amplifient grandement.
L’eau reste une ressource sous-évaluée dont l’accès n’est pas équitable et elle est malheureusement polluée à l’échelle planétaire. La Fondation de Gaspé Beaubien a donc à cœur la cause de la préservation de l’eau. Une bonne gestion de l’eau est aujourd’hui cruciale pour s’adapter aux changements climatiques.
Des pluies torrentielles et des inondations soudaines à New York, des feux de forêt et des sécheresses à travers l’Amérique, l’ouragan Ida, le deuxième ouragan le plus destructeur jamais enregistré en Louisiane… L’été 2021 a vu son lot d’événements alarmants causés par les changements climatiques et une gestion de l’eau inadéquate. La communauté scientifique estime même qu’au Brésil, les sécheresses de cette année sont les pires depuis plus d’un siècle.
Partout sur le continent, ces sécheresses sont en partie dues à des systèmes de gestion de l’eau déficients. Les changements climatiques font ressortir les défauts et les limites des infrastructures de gestion de l’eau, tant sur le plan de la disponibilité et de la qualité que de la sécurité. Les systèmes d’eau défaillants impactent ensuite de nombreux secteurs économiques tels que l’alimentation, l’énergie ou le tourisme.
Le Canada a peut-être été un peu moins affecté que d’autres pays par les effets des changements climatiques et d’une gestion de l’eau inadéquate, mais il ne sera pas toujours épargné. Ce dont nous avons été témoins cet été n’est qu’un préambule des effets que nous vivrons dans les prochaines années.
« Les changements climatiques mettent en lumière une défaillance importante en matière de gestion de l’eau. Cette défaillance existe depuis beaucoup plus longtemps que les conséquences des changements climatiques. On en paie le prix aujourd’hui et il faut donc agir dès maintenant. » – Nan-b de Gaspé Beaubien.
Sans interventions ou réforme des infrastructures d’eau, les impacts de ces défaillances se feront ressentir à l’échelle locale, nationale et internationale. Des actions doivent rapidement être mises en place. Tel qu’expliqué par la Coalition Eau, le fait est que « les sources d’eau douce sont vulnérables et auront à souffrir gravement du changement climatique, avec de grandes répercussions sur les sociétés humaines et sur les écosystèmes. »
Deux catégories de mesures existent afin de limiter les conséquences des changements climatiques : les mesures d’atténuation et les mesures d’adaptation. Les premières visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre et les secondes visent à permettre aux populations et aux écosystèmes de faire face aux impacts des changements climatiques.
La gestion et la préservation de l’eau touchent ces deux types de mesures. Comment? En limitant la consommation d’énergie du secteur de l’eau (atténuation) et en intégrant la dimension climatique dans la gestion de la ressource (adaptation).
Les risques liés à l’eau doivent être considérés comme aussi importants que les risques climatiques. Les équipes d’AquaAction et de la Fondation de Gaspé Beaubien lancent donc un appel aux citoyens ainsi qu’à nos élus et leur demandent de reconnaître l’importance vitale d’une bonne gestion de l’eau. Dominique Monchamp explique : « On parle beaucoup d’économie verte, d’adaptation aux changements climatiques, d’économie d’énergie et c’est très bien. Les budgets publics explosent en ce sens toutefois, l’enjeu climatique associé à la gestion de l’eau est rarement à l’ordre du jour et à la Fondation de Gaspé Beaubien, nous croyons que c’est une erreur. Le gestion de l’eau fait partie intégrante des plans d’actions visant l’adaptation aux changements climatiques et du financement doit y être attaché. »