Expo 67 : quand le Québec a rayé le mot « impossible » de son vocabulaire

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Il y a 50 ans, le 28 avril 1967, Montréal s’ouvrait au reste du monde en accueillant l’Exposition universelle. Si Montréal a réussi ce rendez-vous avec l’histoire, c’est grâce à un groupe de Québécois visionnaires, dont l’histoire est racontée dans un documentaire intitulé Expo 67 – Mission impossible.L’Exposition universelle de Montréal, c’était 70 pays invités et près de 55 millions de visiteurs. Il s’agit de la plus grande Exposition universelle du 20e siècle.

Toutefois, l’événement aurait bien pu ne jamais avoir lieu. En prenant la relève de Moscou en 1962, Montréal s’est engagé à mener à bien un projet colossal en cinq ans, alors qu’il en avait fallu 12 à la ville de Bruxelles, hôte de l’Exposition universelle de 1958. Si l’importance d’Expo 67 dans l’histoire du Québec et du Canada est reconnue, qu’en est-il des hommes et des femmes, francophones et anglophones, qui, dans l’ombre, ont réussi cet exploit? C’est leur histoire qu’Éric Ruel, Guylaine Maroist et Michel Barbeau ont voulu raconter.

Les directeurs d’Expo 67 ont rayé le mot « impossible » du vocabulaire québécois. À partir de ce moment-là, on a été capable de tout faire et on s’est ouvert sur le monde. Ce que je trouve pertinent à notre époque où l’on érige des murs, c’est que ces hommes ont décidé de faire des ponts entre les peuples. Guylaine Maroist

Seuls deux des douze directeurs d’Expo 67 sont toujours en vie aujourd’hui, Philippe de Gaspé Beaubien et Yves Jasmin, respectivement chef de l’exploitation et directeur de la publicité de l’événement. Grâce à leurs témoignages et à celui de Diana Nicholson, une membre importante de l’organisation, les cinéastes nous font découvrir l’histoire moins connue de ce grand événement.

« Ce n’est pas pour rien que ça a été un tel succès. Ces gens avaient cette étoffe », poursuit Guylaine Maroist.

Ils ont réussi à marquer l’imaginaire, à marquer la société, à marquer le développement du pays parce qu’ils ont réussi à mettre l’homme au centre de leur démarche, et à mettre de côté le politique et la partisanerie. Éric Ruel

Il y a 50 ans, le 28 avril 1967, Montréal s’ouvrait au reste du monde en accueillant l’Exposition universelle. Si Montréal a réussi ce rendez-vous avec l’histoire, c’est grâce à un groupe de Québécois visionnaires, dont l’histoire est racontée dans un documentaire intitulé Expo 67 – Mission impossible.

L’Exposition universelle de Montréal, c’était 70 pays invités et près de 55 millions de visiteurs. Il s’agit de la plus grande Exposition universelle du 20e siècle.

Toutefois, l’événement aurait bien pu ne jamais avoir lieu. En prenant la relève de Moscou en 1962, Montréal s’est engagé à mener à bien un projet colossal en cinq ans, alors qu’il en avait fallu 12 à la ville de Bruxelles, hôte de l’Exposition universelle de 1958.

Si l’importance d’Expo 67 dans l’histoire du Québec et du Canada est reconnue, qu’en est-il des hommes et des femmes, francophones et anglophones, qui, dans l’ombre, ont réussi cet exploit? C’est leur histoire qu’Éric Ruel, Guylaine Maroist et Michel Barbeau ont voulu raconter.

Les directeurs d’Expo 67 ont rayé le mot « impossible » du vocabulaire québécois. À partir de ce moment-là, on a été capable de tout faire et on s’est ouvert sur le monde. Ce que je trouve pertinent à notre époque où l’on érige des murs, c’est que ces hommes ont décidé de faire des ponts entre les peuples. Guylaine Maroist

Seuls deux des douze directeurs d’Expo 67 sont toujours en vie aujourd’hui, Philippe de Gaspé Beaubien et Yves Jasmin, respectivement chef de l’exploitation et directeur de la publicité de l’événement. Grâce à leurs témoignages et à celui de Diana Nicholson, une membre importante de l’organisation, les cinéastes nous font découvrir l’histoire moins connue de ce grand événement.

« Ce n’est pas pour rien que ça a été un tel succès. Ces gens avaient cette étoffe », poursuit Guylaine Maroist.

Ils ont réussi à marquer l’imaginaire, à marquer la société, à marquer le développement du pays parce qu’ils ont réussi à mettre l’homme au centre de leur démarche, et à mettre de côté le politique et la partisanerie. Éric Ruel

Le film est illustré avec une foule de documents d’archives inédits, puisés parmi les 80 000 photos, films et autres dossiers d’Expo 67 entreposés à Bibliothèque et Archives Canada.

Le documentaire Expo 67 – Mission impossible raconte cette course contre la montre, dont le résultat est l’un des plus grands événements qu’ait connu le Québec.

On m’a toujours dit : « Philippe, t’es né pour un p’tit pain. » [Ce n’est] pas vrai! Après l’Expo, ce n’était plus un petit pain, c’était le pain complet!

La preuve qu’il est possible de réaliser de grandes choses malgré les contraintes.

Lire l’article: http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1030122/expo-67-quand-le-quebec-a-raye-le-mot-impossible-de-son-vocabulaire

 

« Il fallait faire en 4 ans ce qui en aurait pris 10 », Philippe de Gaspé Beaubien se souvient d’Expo 67

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50 ans après l’inauguration de l’Expo de 1967, celui qu’on appelait affectueusement le maire de l’expo se souvient de ses quatre années à la barre de l’Exposition universelle.

L’esprit d’Expo 67, on le doit beaucoup au directeur des opérations de l’évènement Philippe de Gaspé Beaubien.

Si La Ronde existe aujourd’hui, c’est à cause de lui. Il a insisté pour qu’il y ait un parc d’attractions permanent. Le passeport c’est aussi une idée née de ses préoccupations.

Une course contre la montre

Philippe de Gaspé Beaubien était dans sa trentaine quand il a hérité du poste de directeur des opérations de l’Exposition universelle de 1967. Il était de toutes les décisions: l’aménagement des lieux, la disposition des pavillons.

Quand il est entré en fonction, il fallait il n’y avait plus de temps à perdre. «Il fallait faire en quatre ans et demi ce qui aurait pris 10 ans à faire normalement. On n’avait pas le temps de former nos jeunes. C’est pour ça qu’il y avait tant de jeunes. On leur disait  »Tu fais du mieux que tu peux, sers toi de ton intelligence et ne nous fais pas honte »», se souvient-il.

Les gens l’ont vite renommé le maire de l’Expo. Un travail qui ne lui a pas laissé une minute pour visiter les pavillons qu’il avait vus surgir de terre.

«J’étais dans la salle des contrôles 20 heures par jour. Quand on mène une entreprise comme ça avec 10 000 employés et 55 millions de visiteurs, on n’a pas le temps de profiter de l’Expo. Je n’ai pas profité de l’Expo», raconte Philippe de Gaspé Beaubien.

Un passeport pour contrôler les foules

C’est à la suite d’une visite à la foire commerciale de New York que l’idée du passeport a fait son chemin. Il fallait surtout éviter de répéter les erreurs de la métropole américaine avec une meilleure gestion des foules et éviter les interminables files d’attente.

«L’idée du passeport a germé en se disant que si on pouvait trouver une excuse en disant aller estampiller le passeport même dans des petits pavillons comme la Thaïlande, ça inciterait les gens à y aller parce qu’ils voudraient garder un souvenir de l’expo. Ça a été une idée de génie parce que ça nous a aidés à niveler les foules», explique-t-il.

Le Canada anglais sceptique
Le maire de l’Expo se rappelle aussi que le Canada anglais, surtout Toronto voyait d’un mauvais œil l’exposition 67. C’était aussi l’année du centenaire au Canada. Mais il a tenu tête pour garder intact le concept original du logo de «Terre des hommes».

«Il y a des gens au gouvernement qui voulait la feuille d’érable au centre. C’était une exposition internationale pour tous les pays. Ce n’est pas quelque chose dont on s’appropriait. On était les hôtes», dit-il.

Le message de l’Expo

Encore ému, le maire de l’Expo s’adresse aux Québécois surtout aux jeunes en leur disant qu’il faut se dépasser.

C’est un des héritages dit-il laissé par l’Expo 67. «Il faut sortir de sa zone de confort, c’est le message. On ne peut pas dire qu’on est né pour un petit pain, qu’on ne peut pas faire de grande chose au niveau international», conclut Philippe de Gaspé Beaubien.

Visionnez le reportage : http://www.tvanouvelles.ca/2017/04/24/il-fallait-faire-en-4-ans-ce-qui-en-aurait-pris-10

Entrevue avec Philippe de Gaspé Beaubien : la magie d’Expo et son magicien en chef, par Nathalie Petrowski, La Presse

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Philippe de Gaspé Beaubien se souvient de tout. Il a beau avoir 89 ans, la mécanique de sa mémoire est intacte. Aucun détail sur Expo 67, dont il fut le directeur des exploitations, ne lui échappe.

Il se souvient avec acuité du matin des cérémonies d’ouverture et du coup de téléphone désastreux qu’il a reçu lui annonçant une grève imminente des agents de sécurité. Il se souvient avoir couru comme un fou jusqu’à la place des Nations. Il se souvient même du gant qui lui a échappé pendant sa course frénétique et qu’il n’a pas pris le temps de ramasser, tant l’heure était à la panique.

« On a réglé à midi moins cinq. Tout le monde pleurait de joie. On avait réussi à éviter le pire. On était prêts à commencer », jubile l’ancien PDG de Télémédia, le regard embué par le souvenir.

Nous sommes 50 ans plus tard au nord de Palm Beach dans une enclave de palmiers et de somptueuses demeures floridiennes. Toutes les maisons, valant plusieurs millions, sont blanches et construites sur le même modèle, toutes sauf chez les Gaspé Beaubien, où les tuiles émeraude du toit d’un vaste pavillon japonais offrent un saisissant contraste avec le ciel bleu et pur. C’est ici que Philippe et sa chère Nan-b, sa douce et lumineuse moitié depuis 62 ans, passent une partie de l’hiver. C’est ici qu’ils me reçoivent pour me parler de la folle aventure d’Expo 67, qu’ils ont vécue ensemble, Philippe à titre de chef des exploitations et Nan-b, en hôtesse suprême, s’occupant des dignitaires et des visiteurs de marque comme Jackie Kennedy, Grace de Monaco, Ed Sullivan, Maurice Chevalier, la reine d’Angleterre et le roi de Grèce.

Les deux témoignent avec verve dans le documentaire Expo 67 : Mission impossible, qui aura sa première à la Place des Arts mardi avant d’être diffusé à Canal D.

Mais malgré leur enthousiasme débordant, les deux me rappellent à tour de rôle que le projet d’Expo, décrié par Ottawa, était au départ voué à la catastrophe, en raison de délais beaucoup trop serrés. Bâtir une exposition universelle en quatre ans était un pari fou et mathématiquement impossible. Et pourtant…

Tout a commencé, ou plutôt n’a pas commencé, le 8 mars 1960, jour où c’est Moscou, et non Montréal, qui a reçu par un vote de différence le mandat d’organiser l’exposition universelle. Or, deux ans plus tard, coup de théâtre, Moscou se désistait et Montréal obtenait l’Expo par défaut.

Mais ce n’est qu’un an plus tard que Philippe de Gaspé Beaubien reçoit une proposition qui va changer le cours de sa vie. « Au bout du fil, il y avait ce Robert Shaw, le PDG de l’Expo, un anglophone qui se cherchait un “Canayen français” fou pour diriger les opérations. Il m’a donné 24 heures pour me décider. À l’époque, j’avais quitté l’entreprise de mon père. J’étais sans le sou et je me remettais d’une troisième faillite. »

Nan-b, interrompt son mari pour raconter : « Je lui ai dit : “Philippe, tu es jeune, tu rêves en couleurs. Oublie ça, ça ne marchera jamais, ce projet d’exposition. Tu ferais mieux de lancer ton entreprise à toi. Ton père pense la même chose.” »

Pourtant, au bout de 24 heures, même si l’aventure était risquée, que ses proches s’y opposaient et qu’il restait à peine quatre ans pour déplacer des montagnes sinon pour construire l’île Notre-Dame, Philippe de Gaspé Beaubien décide de jouer le tout pour le tout.

« Je ne suis pas religieux, mais j’ai un côté spirituel développé et je ressentais au plus profond de moi que je ne pouvais pas rater cette occasion. » — Philippe de Gaspé Beaubien

Or une semaine après avoir été embauché, Gaspé Beaubien est invité à Paris par le Comité des expositions universelles. Pendant une pause, il entend deux commissaires français se moquer du projet montréalais : « Ils n’ont aucune idée dans quoi ils se lancent, ces petits Canadiens. Ils vont se casser la gueule. »

« Ça m’a piqué au vif. Je me suis dit que j’allais leur montrer de quoi on était capables », tempête M. de Gaspé Beaubien qui en profite pour rappeler que ses ancêtres sont arrivés il y a 400 ans en Nouvelle-France et que 14 générations plus tard, leurs descendants sont toujours là, malgré l’abandon de la mère patrie. Alors, qu’on ne vienne pas rire de lui.

De retour à Montréal en 1963, le chef de l’exploitation constate que tout, absolument tout, était à faire, y compris creuser une ligne de métro sous le fleuve, construire 27 ponts et 841 bâtiments, draguer le fond du Saint-Laurent et excaver la terre du boulevard Décarie et du sous-sol du métro pour construire de toutes pièces l’île Notre-Dame. Côté infrastructures, c’est le colonel Edward Churchill, un militaire ontarien, qui est chargé des opérations et qui crie à tout bout de champ : donnez-moi de la terre ! Toute la terre que vous trouvez !

En l’espace d’un peu moins d’un an, 15 millions de tonnes de roche et de terre seront transportées puis déversées sur le futur site. Mais une fois l’île Notre-Dame érigée au milieu du Saint-Laurent, Philippe de Gaspé Beaubien se prend à rêver à des canaux où les visiteurs pourraient se promener en gondole. Lorsqu’il fait part de son idée à Churchill, celui-ci, rouge de colère, l’agrippe par le collet et manque de l’étriper. « You, crazy French Canadian ! crie-t-il. Je viens de passer les trois dernières années de ma misérable vie à remblayer la terre dans l’île Notre-Dame, et là, tu voudrais que je remette de l’eau ! »

Philippe de Gaspé Beaubien n’a pas été assassiné ce soir-là et le colonel a fini par lui creuser ses canaux. Mais entre-temps, d’autres idées avaient germé dans son esprit en pleine ébullition. Celle dont il est le plus fier, c’est le fameux passeport d’Expo. « Nan-b et moi étions allés à la World Fair de New York, qui était un désastre. C’était sale, il y avait des déchets partout, pas de sécurité. Or, moi, ma hantise, c’était le contrôle des foules. »

« Je voulais m’assurer que les foules circulent sur le site. J’ai imaginé ce passeport qui permettait aux gens d’avoir des tampons de tous les pays participants et qui les pousserait donc à visiter tous les pavillons, pas seulement les plus gros ou les plus populaires. » — Philippe de Gaspé Beaubien

Le passeport d’Expo fut un franc succès. Pourtant, à Paris, l’idée rencontra une vive opposition du fait qu’elle imposait, à un coût supplémentaire, l’embauche d’un préposé au passeport à chaque pavillon.

« Pour régler, on a donné le choix à chaque pays. Et autant dire qu’à peine un mois après l’ouverture, tous les pays voulaient leur propre étampe », rigole-t-il.

Autre belle idée : La Ronde, ce parc d’attractions qui n’était pas prévu dans le projet d’Expo. Un membre de l’équipe du chef de l’exploitation l’avait proposée et son patron l’avait adoptée avec enthousiasme. Mais le commissaire général d’Expo, Pierre Dupuy, et Lucien Saulnier, le président du comité exécutif de la Ville, n’en voyaient pas l’intérêt. Gaspé Beaubien, qui est un vendeur-né ou comme le dit si bien Nan-b, un dazzler, un homme qui sait éblouir, leur fit valoir le mérite d’un parc d’attractions conçu pour les familles et inspiré de Disneyworld. Rien n’y fit.

Devant la résistance de la haute direction, le chef des exploitations rêva de demander à Walt Disney son aide et ses conseils. Cela tombait bien. Nan-b, une Américaine de Boston, connaissait les deux filles de Disney. Dans le temps de le dire, le grand Walt acceptait de rencontrer Gaspé Beaubien et, surtout, de lui prêter deux ingénieurs pour l’aider à concevoir un parc d’attractions dernier cri. Pourtant, quelques mois plus tard, le projet de La Ronde fut à nouveau menacé. « Lucien Saulnier voulait épargner 100 000 $ et proposait de le faire en abandonnant La Ronde. J’ai osé lui dire devant tout le monde que c’était une erreur. Puis je l’ai invité à venir visiter avec moi les jardins de Tivoli à Copenhague, un célèbre parc d’attractions avec des restos, des boutiques, bref, Westmount, mais avec du fun. Je voulais lui montrer à quel point un vrai parc d’attractions, ça pouvait être merveilleux. Nous sommes partis le soir même pour Copenhague, et La Ronde a été sauvée. »

Et puis après quatre années de travail acharné, à construire mais aussi à convaincre un Canada anglais jaloux et méprisant et, encore davantage, un John Diefenbaker pour qui Expo n’était qu’une orgie romaine gaspilleuse de fonds publics, le jour J arriva enfin.

À l’aube, le matin de l’ouverture officielle, Gaspé Beaubien et sa femme admiraient en silence le panorama depuis la terrasse du Hélène de Champlain. Nan-b était éblouie par la beauté du paysage mais son mari, lui, en proie à la plus vive anxiété, se demandait : « Et si on a fait tout ça pour rien ? Et si personne ne vient ? »

Vaines inquiétudes que les siennes, puisque dès le premier jour, ils furent des centaines de milliers à se presser vers les tourniquets. Pendant les 183 jours d’Expo 67, quelque 15 millions de visiteurs – plus de 50 millions de visites – vinrent prendre un bain de foule, voyager, se rencontrer et communier à l’autel de l’amitié entre les peuples sur Terre des hommes. « Vous dire la frénésie de joie, de plaisir et d’hospitalité qui régnait à Expo. Les gens étaient tous souriants et les Québécois étaient tellement fiers. Le monde s’ouvrait à eux », s’extasie Philippe de Gaspé Beaubien, conscient d’avoir participé à une aventure hors du commun qui serait sans doute impossible à reproduire aujourd’hui. Mais surtout fier, lui aussi, d’avoir montré aux sceptiques et aux hommes de peu de foi de quoi les siens étaient capables.

Lire l’article: http://plus.lapresse.ca/screens/ebedccb0-1db2-49a8-b0a9-5867e5e88d1d%7C_0.html

Nan-b et Philippe II de Gaspé Beaubien, au cœur des célébrations entourant les 50 ans d’Expo 67

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Montréal célébrera le 25 avril prochain les 50 ans d’Expo 67, la plus grande exposition universelle de tous les temps. Pour l’occasion, la Place des Arts présentera en primeur mondiale le film Expo 67 Mission impossible, qui raconte entre autres le rôle de premier plan joué par M. et Mme de Gaspé Beaubien, qui participeront aux célébrations.

Célébrer la mémoire d’Expo 67

Attirant près de 55 millions de visiteurs, cette formidable aventure a marqué le Canada tout entier, affirmant le savoir-faire, le dynamisme et l’esprit créateur des Québécois. Ce 50e anniversaire est l’occasion de se souvenir de ce que l’Expo 67 a offert au Québec comme perspectives d’avenir et d’ouverture sur le monde.

Présentée sous le thème de « Terre des hommes », Expo 67 a été l’occasion de véhiculer un message d’ouverture et d’inclusion. « C’est l’un des événements les plus rassembleurs que le Québec ait connu », affirme M. de Gaspé Beaubien. Organisé par Les Productions de la ruelle et la Société des fêtes du 375e, la Grande célébration du 50e anniversaire d’Expo 67 permettra de célébrer et de (re)vivre l’expérience de l’exposition afin d’inspirer la nouvelle génération.

Le film Expo 67 Mission impossible propose un regard neuf sur l’histoire d’Expo 67 à partir de témoignages et d’un lot colossal d’archives inédites. Alors dans la trentaine, « le maire d’Expo » Philippe II de Gaspé Beaubien était son directeur de l’exploitation. Surmontant embûche après embûche, parfois technique, parfois politique, l’équipe d’Expo 67 a entrepris de faire surgir une île au milieu du fleuve, l’île Notre-Dame, de construire un métro, un réseau routier, 27 ponts, 847 bâtiments… tout cela en moins de trois ans et demi!

« Avec de la passion et de l’engagement, on peut réaliser des choses extraordinaires, mais il faut croire en ses talents et oser sortir de sa zone de confort », explique M. de Gaspé Beaubien. « Expo 67 a changé les mentalités et modifié la perception que les Québécois avaient d’eux-mêmes. L’événement a donné beaucoup de confiance aux Québécois. Nous avons compris que nous pouvions accomplir de grandes choses ».

Un des plus jeunes membres du comité d’organisation, M. de Gaspé Beaubien a réussi à instiller une ambiance, une atmosphère et une identité à l’Expo 67. Cet événement a marqué le point de départ d’un engagement pour la communauté sans cesse renouvelé depuis, notamment avec la création de la Fondation de Gaspé Beaubien.

À propos de la Fondation de Gaspé Beaubien

La Fondation de Gaspé Beaubien est une fondation familiale multigénérationnelle engagée à outiller les gens, les familles en affaires et les organisations pour en faire des agents de changement positif et durable dans leur communauté. La Fondation concentre ses efforts et ses ressources pour soutenir les initiatives qui correspondent à trois piliers qui incarnent ses valeurs : l’éducation, l’esprit entrepreneurial et l’environnement.

Source : Fondation de Gaspé Beaubien

Renseignements: Diep Truong; diep@exergue.ca; 514-524-7348

Partenariat visant à trouver des solutions entrepreneuriales aux menaces qui pèsent sur les Grands Lacs

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Waterloo (Ontario), mercredi 22 mars 2017 – Le Water Institute de l’Université de Waterloo et la Fondation de Gaspé Beaubien ont noué un partenariat de trois ans, alliant recherches sur l’eau et technologies, afin d’atténuer les menaces qui planent sur nos sources d’eau vitales.

Dans le cadre de ce partenariat, le Défi AquaHacking 2017, un défi technologique inspiré des hackathons, se déroulera durant cinq mois à Waterloo. Étudiants dans le domaine de l’eau, hackers, ingénieurs et entrepreneurs seront appelés à développer des solutions technologiques visant à résoudre des enjeux du lac Érié. La santé du lac et de son bassin versant est essentielle à l’économie, aux communautés et aux milieux naturels de la région.

« AquaHacking est un mouvement multigénérationnel, multisectoriel et multipartite qui vise la préservation du bassin des Grands Lacs et du Saint-Laurent, et favorise la qualité et la consommation responsable de ces eaux, explique Claude Perras, directeur général de la Fondation de Gaspé Beaubien. Les partenariats comme celui-ci jouent un rôle important dans la réalisation de notre mission, qui consiste à promouvoir l’innovation de technologies propres émergentes et l’entrepreneuriat, et à rassembler des partenaires de tous les horizons et de toutes les générations dans le but de développer des stratégies intégrées pour la gouvernance et les politiques de l’eau. »

Un comité de juges experts sélectionnera les gagnants du Défi AquaHacking 2017 en septembre à l’occasion d’une conférence internationale qui se déroulera dans la région de Waterloo sous le thème « The Role of Water Technology Innovation in the Blue Economy » (le rôle des innovations technologiques liées à l’eau dans l’économie bleue). Les cinq équipes gagnantes se partageront 75 000 $ et profiteront de places au sein d’incubateurs et d’accélérateurs locaux afin de développer davantage leurs solutions. Des événements AquaHacking semblables se tiendront également en 2018 et 2019.

« L’Université de Waterloo a toujours été engagée dans la recherche sur l’eau et l’entrepreneuriat au cours de ses 60 ans d’existence, indique Roy Brouwer, directeur général du Water Institute à Waterloo. Nous sommes ravis de nous associer à la Fondation de Gaspé Beaubien pour lancer un défi à nos étudiants et mettre à contribution la communauté technologique en plein essor de la région de Waterloo afin d’élaborer de nouvelles solutions innovantes. Nous remercions la Fondation pour son leadership soutenu dans la protection des sources d’eau fragiles. »

Le Water Institute et la Fondation de Gaspé Beaubien ont annoncé leur nouveau partenariat lors des célébrations de la Journée mondiale de l’eau, organisées par l’Université de Waterloo de concert avec l’Université Wilfrid Laurier.

Le Water Institute est un centre multidisciplinaire regroupant plus de 150 membres du corps enseignant ainsi que 400 étudiants de cycle supérieur de l’Université de Waterloo, qui utilisent la recherche et l’éducation pour résoudre des problèmes complexes liés à l’eau.


À propos de la Fondation de Gaspé Beaubien

Créée en 1990, la Fondation de Gaspé Beaubien est une organisation familiale à vocation philanthropique dédiée à la préservation de l’eau et au soutien des familles en affaires. La Fondation adopte une approche de « philanthropie entrepreneuriale » afin d’aider les particuliers, les familles en affaires et les organisations à devenir des agents de changement responsables et durables au sein de leurs communautés.

À propos de l’Université de Waterloo

L’Université de Waterloo est un chef de file de l’innovation au Canada. Nous comptons plus de 36 000 étudiants et offrons le plus vaste système d’éducation coopérative en son genre au monde. Notre culture d’entrepreneuriat inégalée, conjuguée à notre dynamisme en matière de recherche, fait de nous une plaque tournante de l’innovation à l’échelle mondiale. Pour en savoir plus, allez à uwaterloo.ca.

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Contacts médias

Pamela Smyth,
Université de Waterloo,
519-888-4777,
www.uwaterloo.ca/news,
@uWaterlooNews,

Anne von Finckenstein,
Fondation de Gaspé Beaubien,
514-261-4960,
www.fondationdegaspebeaubien.org/fr

Remarque pour les diffuseurs : Waterloo dispose d’installations permettant de diffuser des contenus audio et vidéo de qualité en doublex. Communiquez avec nous pour faire une réservation.

Philippe de Gaspé Beaubien III adopte un entrepreneur @Adopte inc.

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Démarrer son entreprise peut être est un chemin semé d’embûches. Conscients du défi que ça représente trois cofondateurs: Nicolas Duvernois, président fondateur de PUR Vodka et de Romeo’s Gin, Anne Marcotte, productrice et entrepreneur, et Philippe de Gaspé Beaubien III, ont décidé de soutenir la relève entrepreneuriale québécoise en fondant Adopte inc.

Adopte inc vise à créer des ponts entre les entrepreneurs qui ont du succès (les adopteurs) et ceux qui sont à la tête d’entreprises émergentes (les adoptés). Pour réussir, tout jeune entrepreneur a besoin de : une institution financière (le Mouvement Desjardins), un cabinet d’avocats (Norton Rose Fulbright), et des cabinets de services professionnels (Deloitte, LG2 et Edelman) et le soutien d’un entrepreneur chevronné (les adopteurs).

Lors du lancement du concours, l’initiative a reçu près de 400 candidatures. Après sélection, vingt-cinq jeunes entrepreneurs, dont neuf femmes, ont ainsi été sélectionnés, âgés entre 22 ans et 31 ans. Et cinq parmi eux seront encore plus chanceux, car ils seront « adoptés » par l’un des cinq entrepreneurs à succès : Philippe de Gaspé Beaubien III, entrepreneur, homme d’affaires et philanthrope (Fondation de Gaspé Beaubien), Guy Cormier, PDG du Mouvement Desjardins, Alain Bouchard, fondateur et président d’Alimentation Couche-Tard, Eric Boyko, président et chef de la direction de Stingray, et Pierre Pomerleau, PDG de Pomerleau.

Les 5 « adoptés » sont :

Michèle Bastien, Peppermint Cycling Co. : adoptée par Éric Boyko

Jean-Philippe Carmona, Caboma : adopté par Guy Cormier

Pascal Chiva-Bernard, ARA-UAS : adopté par Pierre Pomerleau

Nicolas Delffon, Anagraph : adopté par Philippe de Gaspé Beaubien III

Judith Fetzer, Cook It : adoptée par Alain Bouchard

Les «adopteurs» payeront un salaire annuel de 24 000 $ à leur protégé. Ils vont le rencontrer une fois par mois, lui faire profiter de leurs contacts, de leurs connaissances, de leur savoir-faire.

 

M. Claude Perras est nommé directeur général de la Fondation de Gaspé Beaubien

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Depuis les 6 dernières années, notre directrice générale, Dominique Monchamp a mené les destinées de notre fondation familiale, la Fondation de Gaspé Beaubien, avec une énergie et une passion hors du commun. Le succès des deux derniers Sommet AquaHacking témoignent parfaitement de toute sa passion pour la préservation de nos cours d’eau, une passion qu’elle partageait d’ailleurs avec tous les membres de notre famille. Nous sommes très heureux et fiers d’avoir compté sur sa remarquable contribution au cours de toutes ces années.

Effectif immédiatement, Monsieur Claude Perras assumera la direction de la Fondation de Gaspé Beaubien à titre de Directeur général. Claude détient plus de 25 ans d’expérience au sein de multinationales et d’organisations internationales de développement, dont plusieurs à but non lucratif. Jusqu’à récemment, il travaillait en tant que consultant pour le Département environnement, social et gouvernance de la Société Financière Internationale (SFI), une organisation du Groupe de la Banque mondiale. Il est l’ancien Vice-président Développement durable et membre du Comité exécutif de London Mining PLC, cotée à la bourse de Londres. Durant sa riche carrière, Claude a occupé plusieurs postes de direction parmi de nombreuses organisations reconnues telles que Rio Tinto, Alcan, UNITERRA et CECI. Il est titulaire d’une maîtrise en gestion de l’Université McGill, d’un diplôme en développement social du Coady International Institute de l’Université St. Francis Xavier et d’un baccalauréat ès arts en sciences sociales avec une double majeure en économie et en sciences politiques de l’Université d’Ottawa.

Dominique Monchamp continuera d’être impliquée au sein de la Fondation à titre de conseillère stratégique et poursuivra son mandat à titre de directrice de la gestion privée familiale.

Je vous invite à vous joindre à notre équipe pour accueillir chaleureusement Claude au sein de notre équipe et souhaiter du succès à Dominique dans son nouveau rôle.

Cordialement,
Nan-b de Gaspé Beaubien
Co-présidente de la Fondation de famille de Gaspé Beaubien

DEFI AquaHacking 2016 : la communauté technologique s’implique pour le fleuve Saint-Laurent

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Dès cette semaine, la communauté technologique et numérique québécoise se penchera sur les enjeux les plus préoccupants concernant le fleuve Saint-Laurent dans le cadre du  DÉFI AquaHacking : unis pour le Saint-Laurent. Organisé par la Fondation de Gaspé Beaubien, ce DÉFI de hacking vise le développement de solutions innovantes.

« Les équipes participantes, composées de développeurs, designers, programmeurs, codeurs, professionnels des technologies de l’information, experts de l’eau et esprits créatifs, auront cinq mois pour développer des solutions technologiques fonctionnelles (mobile, web ou autre) », a expliqué Mme Dominique Monchamp, directrice générale de la Fondation de Gaspé Beaubien.
Voici des exemples de défis à relever :

  • Été est synonyme de baignade! Et si nous pouvions connaitre la qualité de l’eau avant d’y plonger?
  • Les espèces envahissantes nuisent à la biodiversité. Développez une application pour les identifier et les signaler aux autorités!
  • Il existe plusieurs points d’accès au fleuve. Peut-on les géolocaliser et préciser leurs caractéristiques?
  • Le changement climatique affecte les niveaux d’eau. Comment suivre leur évolution et prévoir leur impact?
  • Le Saint-Laurent fait partie de notre quotidien. Développez une application pour mettre en valeur son histoire et son évolution.

Pourquoi participer?
Des prix totalisant 50 000 $ en argent seront décernés aux six équipes finalistes. De plus, ces équipes obtiendront leur premier contrat client et pourront bénéficier d’une banque d’heures de consultation avec des professionnels de la finance, du droit et du marketing.

Tous les participants du DÉFI seront aussi en contact étroit avec des entreprises de solutions informatiques, partenaires du projet, et soutenus par des mentors, experts en technologie ou spécialistes de l’eau, provenant d’organisations comme IBM, l’École de technologie supérieure, Polytechnique et la Ville de Montréal.

Enfin, les équipes finalistes auront la chance de présenter leur solution à un jury de renom composé d’entrepreneurs, d’investisseurs de capital de risque, de professionnels du numérique et d’experts environnementaux. Afin de permettre aux solutions lauréates d’être développées à leur plein potentiel, ces dernières seront également soutenues par des incubateurs reconnus, notamment : IBM, Centech (École de technologie supérieure) et District 3 (Université Concordia).

La grande finale du DÉFI se tiendra le 7 octobre 2016, lors de la deuxième journée du Sommet AquaHacking 2016 : Unis pour le Saint-Laurent qui aura lieu au Palais des congrès de Montréal.
Les participants du DÉFI auront aussi accès à des jeux de données libérés par Environnement Canada, le ministère québécois du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques et la Ville de Montréal.

Au-delà du financement de la Fondation de Gaspé Beaubien, AquaHacking 2016 bénéficie du soutien financier d’IBM à titre de partenaire majeur, ainsi que de Développement économique Canada, de la Ville de Montréal, de La fondation J.W. McConnell, de RBC, du gouvernement du Québec, de Stingray Digital et de Cascades. De plus, Stratégies Saint-Laurent et l’Observatoire global du Saint-Laurent contribuent au projet par leur précieuse expertise sur le fleuve Saint-Laurent. Le Quartier de l’innovation de Montréal, District 3 de l’Université Concordia, la Maison Notman, FounderFuel et LE CAMP (ville de Québec), qui participent à l’essor de l’écosystème technologique québécois, appuient également AquaHacking.

Pour tout savoir sur le DÉFI AquaHacking 2016, le grand public est invité à assister aux prochaines séances d’info 6@8, tenues à Montréal et à Québec.

Pour s’inscrire au DÉFI, assister à une session d’information ou en savoir plus : 2016.aquahacking.com

Twitter : @AquaHacking

Facebook : https://www.facebook.com/AquaHacking

La Fondation de Gaspé Beaubien donne 1 M $ pour soutenir la recherche et l’innovation québécoise

By cms,

La Fondation de Gaspé Beaubien a annoncé qu’elle versera un million de dollars sur cinq ans à l’École de technologie supérieure. Ce don permettra notamment de créer une nouvelle chaire de recherche et de lancer un programme de bourses en entrepreneuriat.
« Avec ses 9 000 étudiants dont près de 500 au doctorat, l’ÉTS est une vraie fourmilière d’idées. Ce don vise à soutenir la recherche et l’innovation au sein de l’ÉTS et à stimuler la création d’entreprises technologiques émergentes. Le Québec regorge de talents exceptionnels et il suffit parfois d’un simple coup de pouce pour faire éclore ces talents », a expliqué M. Philippe de Gaspé Beaubien III, président de la Fondation de Gaspé Beaubien, lors du lancement de la campagne majeure de l’ÉTS.

C’est à titre de cofondateur de l’entreprise EERS, spécialisée dans le domaine auditif, que Philippe de Gaspé Beaubien III est entré en contact avec l’ÉTS, la première fois. « Les chercheurs et étudiants de l’ÉTS travaillent à trouver des solutions à des problématiques concrètes. J’aime beaucoup leur approche et je tenais à soutenir la recherche dans deux domaines qui me tiennent particulièrement à cœur, soit la recherche intra-auriculaire et la préservation de l’eau », a-t-il ajouté.
Une somme de 500 000 $ sera ainsi consacrée à la création du laboratoire CRITIAS (Chaire de recherche industrielle en technologies intra-auriculaires Sonomax/EERS).
Une somme de 225 000 $ sera aussi versée aux chaires de recherche DRAME (Développement et recherche appliquée en modélisation de l’eau) et STEPPE (Station expérimentale des procédés pilotes en environnement).
Outre la santé et l’eau, la Fondation de Gaspé Beaubien est aussi très impliquée dans le soutien de l’entrepreneuriat. C’est pourquoi elle offrira 25 bourses de 10 000 $ à de jeunes entrepreneurs pour le démarrage d’entreprises technologiques.
Enfin, la Fondation de Gaspé Beaubien et l’ÉTS collaboreront pour la tenue du Sommet AquaHacking 2016 : Unis pour le Saint-Laurent, qui vise à mettre l’innovation au service de l’eau. Cet événement se tiendra au Palais des congrès de Montréal, le 6 et le 7 octobre prochain.

La Fondation de Gaspé Beaubien donne 1 M $ à l’ÉTS pour soutenir la recherche et l’innovation québécoise

By cms,

La Fondation de Gaspé Beaubien a annoncé aujourd’hui qu’elle versera un million de dollars sur cinq ans à l’École de technologie supérieure. Ce don permettra notamment de créer une nouvelle chaire de recherche et de lancer un programme de bourses en entrepreneuriat.
« Avec ses 9 000 étudiants dont près de 500 au doctorat, l’ÉTS est une vraie fourmilière d’idées. Ce don vise à soutenir la recherche et l’innovation au sein de l’ÉTS et à stimuler la création d’entreprises technologiques émergentes. Le Québec regorge de talents exceptionnels et il suffit parfois d’un simple coup de pouce pour faire éclore ces talents », a expliqué M. Philippe de Gaspé Beaubien III, président de la Fondation de Gaspé Beaubien, lors du lancement de la campagne majeure de l’ÉTS.
C’est à titre de cofondateur de l’entreprise EERS, spécialisée dans le domaine auditif, que Philippe de Gaspé Beaubien III est entré en contact avec l’ÉTS, la première fois. « Les chercheurs et étudiants de l’ÉTS travaillent à trouver des solutions à des problématiques concrètes. J’aime beaucoup leur approche et je tenais à soutenir la recherche dans deux domaines qui me tiennent particulièrement à cœur, soit la recherche intra-auriculaire et la préservation de l’eau », a-t-il ajouté.
Une somme de 500 000 $ sera ainsi  consacrée à la création du laboratoire CRITIAS (Chaire de recherche industrielle en technologies intra-auriculaires Sonomax/EERS).
Une somme de 225 000 $ sera aussi versée aux chaires de recherche DRAME (Développement et recherche appliquée en modélisation de l’eau) et STEPPE (Station expérimentale des procédés pilotes en environnement).
Outre la santé et l’eau, la Fondation de Gaspé Beaubien est aussi très impliquée dans le soutien de l’entrepreneuriat. C’est pourquoi elle offrira 25 bourses de 10 000 $ à de jeunes entrepreneurs pour le démarrage d’entreprises technologiques.
Enfin, la Fondation de Gaspé Beaubien et l’ÉTS collaboreront pour la tenue du Sommet AquaHacking 2016, qui vise à mettre l’innovation au service de l’eau. Cet événement se tiendra au Palais des congrès de Montréal, le 6 et le 7 octobre prochain.